Fête du travail : Les syndicats serrent les rangs
Face à la forte dose politique qui a été injectée au climat social, à l’issue des législatives et des tractations qui ont entouré la formation du gouvernement, la célébration de la Fête du travail a été surtout marquée par le souci de la clarification de la position des centrales les plus représentatives par rapport au gouvernement et au contenu du programme de ce mandat.
À Casablanca, les rassemblements traditionnels de la CDT, l’UMT et l’UNTM ont, à nouveau, montré l’intérêt des grands syndicats impliqués dans le dialogue social à formuler des demandes communes, et surtout réalistes, au nouveau gouvernement et l’urgence de reprendre le dialogue social sans division au sein de la classe syndicale. Plusieurs demandes vitales pour les syndicats ont été réitérées durant les défilés du 1er mai, essentiellement la hausse du SMIG, la protection des salariés contre la précarité de l’emploi, ainsi que plusieurs types de dédommagements revendiqués dans le cadre du nouveau dispositif relatif au travail décent.
Les centrales syndicales sont en train de préparer un mémorandum au chef de gouvernement dans lequel plusieurs pistes pour instaurer un dialogue social pérenne sont mentionnées, à côté des mesures destinées à la réduction des disparités salariales.