Maroc

Le Maroc dans le collimateur du Narcotics Bureau des États-Unis

Selon le Département d’État américain, 12 pays africains sont placés sous la surveillance particulière du Narcotics Control Bureau, dont le Maroc. Il s’agit donc, outre le royaume, de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, du Bénin, du Cap-Vert, de l’Égypte, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Liberia, du Nigeria, du Sénégal et de la Tanzanie.

Selon «The Department of State’s International Narcotics Control Strategy Report», publié fin mars 2017, le Maroc est le plus grand producteur et exportateur mondial de cannabis. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), la production totale de cannabis au Maroc pour la saison 2015-2016 était d’environ 700 tonnes, ce qui équivaut, une fois transformée en haschisch, à 23% du PIB du pays qui est de 100 milliards de dollars. Le Maroc devient également une porte européenne pour la cocaïne d’Amérique du Sud transitant par l’Afrique de l’Ouest. Environ 25% de l’ensemble des personnes détenues au Maroc sont incarcérées pour des affaires de drogue.

De son côté, du fait de sa proximité avec le Maroc, l’Algérie attire également l’attention des «stups» américains. Et pour cause, une partie importante de la production marocaine de haschisch transite par l’Algérie pour atteindre les marchés de l’Europe et du Moyen-Orient, finançant au passage des cellules terroristes au Maghreb. En 10 ans (entre 2003 et 2013), les saisies algériennes de cannabis sont passées de 8 à 211 tonnes par an.



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