Formation du gouvernement : Le partage des portefeuilles ministériels peut commencer
Les six partis ont entamé, hier, la laborieuse répartition des portefeuilles ministériels. Les membres du parti de la lampe s’attendent à ce que les négociations autour du dispatching et de l’ingénierie gouvernementale puissent prendre fin avant la reprise des travaux du Parlement pour la session du printemps.
Les leaders du PJD ont tenu une réunion d’information sur l’état d’avancement des pourparlers relatifs à la formation du nouveau gouvernement, durant laquelle le chef de gouvernement a présenté les dernières évolutions à propos des mesures convenues avec les cinq formations qui formeront avec son parti la nouvelle équipe gouvernementale. Les membres du secrétariat général ont omis cette fois de publier un communiqué à l’issue de leur réunion, du moment que les pourparlers se déroulent de manière normale avec leurs partenaires. Contacté par Les Inspirations ÉCO, Aziz Rabbah précise que «c’est à partir du 30 mars que les négociations autour des portefeuilles ministériels devront commencer.
La réunion du secrétariat général a permis au chef du gouvernement désigné de présenter un état des lieux sur les concertations. Toutes les informations relatées par la presse restent infondées», a-t-il insisté. Sans donner d’autres détails sur les décisions prises durant cette réunion, le responsable au sein du parti de la lampe n’a pas écarté l’éventualité de la finalisation de la liste des membres de l’Exécutif avant la rentrée parlementaire du printemps, attendue le 14 avril prochain.
Le dernier round de négociation qui devra se poursuivre aujourd’hui sera décisif à la fois pour les portefeuilles qui seront attribués aux PJD et pour les changements qui devront affecter les missions des départements ministériels. Le mutisme observé par les décideurs au sein du PJD, durant cette étape finale des concertations avec leurs alliés, ne permet pas de dégager les tendances de la nouvelle ingénierie gouvernementale. De leur côté, les autres partis, à l’exception du PPS, ont gardé le motus sur leurs visées en termes de postes ministériels. À noter que le sprint final des négociations intervient dans un climat de suspicion, sinon de méfiance, des membres du secrétariat général à propos des informations véhiculés par certains supports médiatiques, ce qui a rendu la plupart des membres du parti de la lampe extrêmement frileux vis-à-vis des médias.