Salwa Akhannouch redessine la cosmétique mondiale
Yan&One est l’arme dégainée par la présidente du groupe Aksal pour partir à la conquête du monde de la cosmétique. Une smart cosmetic brand, un concept unique au monde, une expérience de shopping entièrement digitalisée… fruit de trois années de travail. Indiscrétions…
Seul et unique. Un crédo, mais pas seulement, puisque cela représente le nouveau pari que vient de relever la femme d’affaires, plusieurs fois honorée par le classement Forbes: Salwa Idrissi Akhannouch. Après avoir lancé le premier mall au Maroc, premier de son genre en Afrique, la présidente du groupe Aksal signe une nouvelle première… mondiale cette fois. Elle lance le premier beauty smartstore au monde et sa propre smart cosmetic brand. À la clé, des références mondiales en exclusivité mais mieux encore, une smart cosmetic brand baptisée «Yan&One».
Challenge digital
«Trois années de travail intense, de benchmarks et de collaboration avec des bureaux d’études internationaux et des experts du monde de la cosmétique ont été nécessaires pour mettre sur pied ce projet», confie Salwa Akhannouch à propos de ce qui était un «rêve» dans le passé. Sur le terrain, ce concept réunira dans un seul espace le «must de la cosmétique mondiale tout en proposant une approche totalement nouvelle de la beauté», ajoute la présidente d’Aksal. Et pour une nouveauté, c’en est une !
En effet, l’espace «Yan&One» se veut entièrement digitalisé offrant une expérience totalement nouvelle pour la clientèle, celle de l’expérimentation connectée. D’ailleurs, son worldwide website ouvrira simultanément avec le premier flagship store, dans quelques mois. Le premier magasin, des trois qui seront ouverts au nom de la marque d’ici la fin de l’année, sera située au Morocco Mall sur une superficie de 3.500m2. Le deuxième magasin ouvrira ses portes à Tanger, à l’été 2017, dans le cadre d’un centre commercial du groupe de 10.000 m2 qui sera ouvert par le groupe en plein centre ville et qui comprendra également les marques Zara, Massimo Dutti, Fnac… Mille écrans, des miroirs tactiles interactifs, des outils digitaux (photos instantanées, vidéos, tutoriels,…) permettant de découvrir et d’adopter les dernières tendances, des espaces connectés et des plateformes digitales aux devices multiples proposant à la fois des solutions beauté personnalisées en temps réel et la possibilité de partager instantanément des photos sur les réseaux sociaux des visiteurs… Des écrans et des tablettes vraiment smarts, tous connectés et dotés de microprocesseurs qui leur permettent de gagner en autonomie pour pouvoir afficher du contenu additionnel grâce aux applications intelligentes communicant avec les serveurs centraux… Bref, les mots clés seront : connectivité, interactivité, professionnalisme et bien évidemment hospitalité. Hospitalité, car pour lancer cette nouvelle marque, le groupe a misé sur les ressources humaines et s’est adjoint les services de très grands formateurs en la matières, qui sont aujourd’hui presque en phase finale du cursus de formation aux équipes devant être affectées aux magasins Yan&One.
Déjà, pour le premier magasin, 220 postes fixes sont créés, pour constituer à terme une équipe pluridisciplinaire avec plus de 30 métiers différents.
Quid de ce «nouveau concept» ?
Le magasin Yan&One, pensé et dessiné par l’architecte Chafik Gasmi qui assure par ailleurs la direction artistique du concept, est «articulé autour de 14 univers divers regroupant deux millions d’unités et plus de 120.000 références», détaille Salwa Akhannouch. Dans le lot des produits proposés, la marque a «pris le pari de couvrir les besoins de toutes les peaux et toutes les spécificités, avec une qualité irréprochable et des prix très accessibles», ajoute la présidente d’Aksal. Autre big actualité : la marque Yan&One ne compte nullement se cantonner au marché marocain et entend bien partir à la conquête du monde. Les marchés africain et celui du Moyen-Orient sont pour l’heure les premières cibles après les ouvertures au Maroc. Notons qu’à court terme, la marque envisage de par ses multiples ouvertures au Maroc, comme à l’étranger, pas moins de 70 emplois créés par ouverture.
Pour cela, la marque a mis le paquet pour ne rien laisser au hasard. Ainsi, toute la ligne Soins Professionnels est élaborée en Suisse et en France dans les laboratoires des marques cosmétiques les plus prestigieuses. Les maquillages, conçus par un make-up designer de renommée mondiale sont fabriqués en France. Les parfums sont produits à Grasse. Les shampooings viennent des États-Unis et la gamme des rituels puise au Maroc son inspiration, mais aussi les meilleurs ingrédients, comme l’huile d’argan certifiée qui sert de base à la majorité des produits, ou l’huile de figue de barbarie, «le tout en garantissant des prix accessibles à tous, sans faire de compromis sur la qualité», insiste le groupe.
La marque propose aussi des gammes de soieries, tissées en Inde et une autre de babouches marocaines, confectionnée à Fès. «Un clin d’oeil pour le Maroc et la richesse de ses produits», commente la femme d’affaires, dont les yeux brillent d’excitation en détaillant les contours de son «rêve». «Je le fais pour le Maroc, pour le produit marocain. C’est une responsabilité de réussir ce challenge», conclut-elle.