Sports

Vidéo. Le coup de gueule de Badou Zaki

Après la défaite des Lions de l’Atlas contre la RD Congo (0-1), l’ancien sélectionneur, Badou Zaki, a livré une analyse sans concession où il égratigne Hervé Renard. Une nouvelle envolée lyrique jugée politiquement très incorrecte.

On le sait, Badou Zaki n’a pas la langue dans sa poche. Depuis son éviction de l’équipe nationale et son départ en Algérie où il entraîne le club Chabab Riadhi Belouizdad, ses déclarations concernant le football marocain sont scrutées et analysées sous toutes les coutures. Et pour cause, invité au plateau d’une télévision algérienne, Zaki a tiré à boulets rouges sur les responsables du football marocain.

«Malheureusement, la rencontre contre la RD Congo a démontré que Hakim Ziyech pouvait apporter ses qualités d’attaquant» avant d’ajouter : «c’est moi qui ait piqué Ziyech aux Hollandais». Gonflé à bloc, Zaki jette le bébé avec l’eau du bain. «On s’est trompé dans le choix des joueurs et la programmation des matchs amicaux de même que le choix des Émirats pour effectuer le stage de préparation est une erreur évidente». Quelques heures après, les déclarations de Zaki provoquent une cascade interminable de commentaires. Certains l’accusent de casser le moral des troupes et de rater encore une fois l’occasion de se taire. Pire, Zaki est accusé de trahison pour avoir proféré ses déclarations chez le voisin algérien.

Zaki, raisons et sentiments
À chaque grand rendez-vous footballistique, l’ombre de Zaki plane sur les débats. Pourtant, le Ballon d’or africain n’a presque rien remporté tout au long de sa carrière, mais la vox populi retiendra que c’est lui qui a ramené l’équipe nationale en finale de la CAN 2004. Depuis, le Maroc n’a jamais réédité l’exploit. En décembre dernier, Zaki placarde ces mêmes supporters qui l’adulent. Invité sur le plateau de la chaîne Al Jazairia, Zaki accuse les supporters d’être derrière la défaite de l’équipe nationale lors de cette CAN 2004 au stade de Radès. «Pendant les trois jours qui ont précédé la finale, nous avons vécu l’enfer. Les supporters qui se sont déplacés en masse pour soutenir l’équipe nationale habitaient le même hôtel que nous. Ils n’ont pas cessé de crier et encourager les joueurs et le staff technique pendant les repas et lors de leurs départs et retours à l’entraînement», a-t-il déclaré. Malheusement, personne n’a démenti cette thèse. Pour le moment.



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