Artisanat : Le contrat programme démarre
Les centres disponibles devront former plus de 65.000 artisans, d’ici 2021, avec un quota significatif pour les apprentis africains.
Les 12 conventions de partenariat, pour la formation par apprentissage dans le domaine de l’artisanat, convenues entre le ministre de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle et le département de l’Artisanat et de l’économie sociale et solidaire, interviennent à l’issue du plan d’urgence de formation professionnelle dans les métiers de l’artisanat 2009-2015 et qui a permis d’augmenter la capacité d’accueil des centres de formation et à atteindre le seuil de 29.000 lauréats.
Les nouvelles conventions ont pour cadre, cette fois, la Stratégie nationale de la formation professionnelle 2021, qui cible 65.370 apprentis dans les métiers de l’Artisanat à l’horizon 2021 et ce pour une enveloppe de 341 millions de DH. Un quota significatif, permettant la formation de 3.270 jeunes africains durant les 5 prochaines années avec une dotation de 16 MDH. Pour assurer une convergence avec les besoins du marché du travail, neuf autres conventions ont été signées avec des entreprises, pour la création de Centres de formation par apprentissage intra-entreprises (CFA-IE) dans les secteurs du textile et habillement, du cuir, et de la joaillerie.
En attendant l’élaboration du programme gouvernemental, lui aussi, à l’horizon 2021, le statut des apprentis demeure régis par la loi 12-00 qui instaure plusieurs mécanismes pour une insertion aisée des lauréats dans le marché du travail. Ce cadre légal reste pour l’instant adéquat pour les 5 prochaines années durant lesquelles les responsables de la formation veulent, avant tout, assurer la qualité des enseignements. Les Chambres de l’artisanat, et en vertu de leur nouveau statut, restent un pivot dans le contenu de la formation et du rapprochement entre les jeunes et les entreprises. Selon le département de l’Education nationale, il s’agit de faciliter l’accès au marché de l’emploi aux jeunes artisans.