Or guinéen : Nouvelle «pioche» pour Managem
Après l’accord avec Avocet pour l’achat de ses participations dans le projet Tri-K, Managem obtenu l’aval de l’État guinéen ce mois-ci. Une ratification par l’assemblée nationale est attendue en janvier prochain.
Deux mois après son annonce, l’acquisition du projet aurifère en Guinée, Tri-K, par Managem franchit une nouvelle étape. En effet, la société minière marocaine a signé au début de cette semaine une convention avec l’État guinéen portant sur le projet Tri-K pour la construction d’une mine prévoyant une production cible de 100.000 once d’or/an pour un investissement de 100 millions de dollars (près d’1,01 MMDH). Cette convention, pour son entrée en vigueur, devrait toutefois attendre sa ratification en assemblée nationale en janvier prochain. Plus précisément, la convention concerne la mise en œuvre des travaux de développement précédant la phase de réalisation du projet. Hormis le montant d’investissement et la capacité de production, la convention prévoit entre autres une première production commerciale à la fin de l’année 2019. Elle prévoit également la réalisation de travaux de recherche sur la zone entourant le périmètre du permis d’exploitation, afin d’étendre la durée de vie de la mine.
Pour rappel, Managem avait signé en octobre dernier avec Avocet un accord portant sur la cession par Avocet d’une partie de ses participations dans le projet aurifère Tri-K. Par cet accord, Managem deviendra l’opérateur de référence de ce projet avec une participation en deux phases au capital de la joint-venture, à hauteur de 60% à 70%. «Ce projet s’inscrit dans la stratégie du groupe Managem qui vise à atteindre une production d’or de 250.000 onces par an à l’horizon 2020, notamment en Afrique subsaharienne», explique le management de la minière marocaine. Force est noter que Tri-K représente la première étape du plan de développement de Managem en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Guinée.
Ce projet permettra également à la minière de lancer d’autres projets en Guinée ainsi que dans des pays voisins. Enfin, il y a lieu de souligner que par ce projet, Managem marque un retour en Guinée après une première exploitation en 2002, notamment dans la mine de Kiniéro, qui marquait, à l’époque, le premier investissement de la minière en dehors du Maroc. La société compte désormais une présence dans huit pays employant 5.660 collaborateurs à travers l’ensemble de ses filiales.
