«Mr Wolff» : Le génie de la mafia
Ben Affleck en expert comptable le jour et mafieux la nuit, ça se passe dans «Mr Wolff» ! Sortie le 1er novembre.
Petit génie des mathématiques, Christian Wolff est plus à l’aise avec les chiffres qu’avec les gens. Expert-comptable dans le civil, il travaille en réalité pour plusieurs organisations mafieuses parmi les plus dangereuses au monde. Lorsque la brigade anti-criminalité du ministère des Finances s’intéresse d’un peu trop près à ses affaires, Christian cherche à faire diversion: il accepte de vérifier les comptes d’une entreprise de robotique ayant pignon sur rue. Problème: la comptable de la société a décelé un détournement de fonds de plusieurs millions de dollars.
Tandis que Christian épluche les comptes et découvre les rouages de l’escroquerie, les cadavres s’accumulent…Selon Allo Ciné, c’est le producteur Mark Williams qui est à l’origine du projet Mr Wolff: «J’avais entendu parler d’expert-comptable judiciaire et je pensais que c’était une sorte d’enquêteur. Mais j’ai commencé à creuser le sujet et je me suis dit qu’on pouvait en intensifier les enjeux en réfléchissant aux personnes pour lesquels il travaille et j’ai trouvé de quoi rendre l’action plus captivante. Une fois les grandes lignes du projet en tête, j’en ai parlé à Bill Dubuque, un auteur avec lequel j’ai déjà collaboré et qui est tout simplement génial. Il a immédiatement aimé cette idée et s’est attaqué à la rédaction du scénario», confie Williams. Le scénario du film figurait sur la fameuse Blacklist de 2011, qui recense les meilleurs scripts qui n’ont pas encore été portés à l’écran.
Dans Mr Wolff, Christian, le personnage campé par Ben Affleck, possède un don incroyable pour manier les chiffres dû au fait qu’il est atteint d’une forme d’autisme: «En réfléchissant à ce qui rend une telle personne à part, j’ai eu l’idée qu’il pourrait souffrir de troubles du spectre de l’autisme. Mais il saurait tourner ça à son avantage et cette idée m’a énormément plu», souligne le scénariste Bill Dubuque. «On a appris que le terme « spectre » est la dénomination adéquate, car il existe en réalité plusieurs types d’autisme et chaque personne se situe différemment sur ce spectre. Christian est un personnage de fiction et il ne s’inspire pas d’une personne ayant existé: il est incroyablement doué avec les chiffres – c’est un don – et ses facultés physiques sont le résultat de son éducation hors norme», ajoute le réalisateur, Gavin O’Connor.