Casablanca-Settat : Massaleek pour «soigner» les routes rurales
Le lancement officiel du programme Massaleek a été donné, mardi 6 septembre. Le projet vise à assurer le désenclavement des zones rurales et leur développement, entre autres.
La Région Casablanca-Settat a lancé, mardi dernier, son programme régional de développement des pistes rurales «Massaleek», mardi 6 septembre. Ce projet qui vise à aménager environ 4.500 km en 30 mois, a nécessité un budget de 80 MDH. Il s’agit, en d’autres termes, de passer de 47 à 90% de linéaire aménagé à l’horizon 2018. L’objectif, du programme Massaleek est de permettre aux habitants et visiteurs des douars et communes rurales «d’emprunter des pistes dans des conditions acceptables», tout au long de l’année. Accompagnant l’élan du Programme national de lutte contre les disparités territoriales et sociales dans le monde rural, géré par le ministère de l’Agriculture, le programme Massaleek a été initié pour «appuyer le désenclavement des populations, favoriser la création d’emplois et garantir une lutte efficace contre la pauvreté».
Pour ce, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé. Il s’adresse aux entreprises nationales ayant une expérience dans la réalisation de projets de réhabilitation ou d’aménagement de routes ou de pistes. Il s’adresse également aux associations de développement local pour impliquer les habitants des douars en premier lieu. «Cet appel à manifestation d’intérêt va nous permettre d’identifier les opérateurs et les approches permettant de réaliser, partiellement ou totalement, le programme Massaleek dans les meilleures conditions de coûts, de délais et d’impact sur les zones concernées», souligne Mustapha Bakkoury, président de la Région Casablanca-Settat.
Cela dit, afin de répondre aux demandes «pressantes et bien justifiées» des communes de la Région Casablanca-Settat, «le programme commence sans attendre les résultats de l’appel à manifestation d’intérêt», précise Bakkoury (photo). En effet, un appel d’offres va être lancé avant la fin du mois pour l’aménagement de 400 km. Il s’agit de pistes qui ont été choisies en fonction «du niveau d’enclavement des populations, des points d’intérêt qu’elles peuvent desservir et de la disponibilité des études techniques préparées par les communes en question».
Pour rappel, la Région Casablanca-Settat compte environ 10.000 km de routes non classées, référencées comme pistes publiques, dont environ 5000 km sont toujours non aménagés.