Agadir : Le RDTR réclame plus de sièges au CRT
Alors que le Réseau de développement du tourisme rural (RDTR) a demandé le renforcement de sa représentativité au sein du CRT d’Agadir Souss-Massa, d’autres professionnels ont jugé que le réseau est assez représenté à travers sa présidence de la Commission marketing & documentation, en plus de la représentation de l’arrière pays par les CPT de Taroudant, Tiznit et Chtouka-Aït Baha.
Sans surprise, les membres adhérents du Conseil régional du tourisme d’Agadir Souss-Massa ont fini, jeudi dernier, par procéder à l’approbation et l’homologation de la refonte des statuts après leurs examens dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire. Il va sans dire que malgré l’approbation à l’unanimité de cette refonte par les professionnels du tourisme, un débat houleux a été engagé dès l’ouverture de la réunion par Guy Marrache, président du CRT d’Agadir Souss-Massa ; c’était surtout la question de la représentativité de certaines administrations et associations professionnelles qui a suscité ce débat. C’est le cas notamment du Réseau de développement du tourisme rural (RDTR) qui dispose selon les nouveaux statuts d’un seul siège au sein du Conseil d’administration. Ce dernier est composé de 36 membres dont 21 élus parmi les membres du collège du secteur professionnel privé y compris le RDTR, en plus des membres représentant les chambres professionnelles, de commerce et d’artisanat ainsi que la CGEM régionale.
À cela s’ajoutent les membres du collège des représentations provinciales du tourisme et du collège de personnalités civiles ainsi que les membres permanents. La réplique ne s’est pas fait attendre à propos de la question de la représentativité du RDTR, qui n’a pas satisfait Hakim Sabri, nouveau président dudit réseau, lequel remplace désormais Hassan Aboutayeb. Selon Chafik Mahfoud Filali, directeur délégué du CRT d’Agadir Souss-Massa, «le RDTR est certes représenté au Conseil d’administration par un seul siège, mais il préside également la Commission marketing & documentation à travers son actuel vice-président, en plus de la représentation de l’arrière pays par les CPT de Taroudant, Tiznit et Chtouka-Aït Baha et la Confédération de surf», explique-t-il.
Toutefois, selon Mahfoud, la problématique n’est pas là. «Les contributions des professionnels doivent davantage s’orienter vers les six commissions du CRT pour apporter leurs plus-values au CRT et l’ensemble des entités sont toujours les bienvenues», ajoute-il. En attendant les concertations prévues à ce sujet, sur 12 MDH dédiés cette année à la promotion et le marketing, 4 MDH ont été consacrés au milieu rural. Par ailleurs, d’autres points ont été soulevés, notamment la nomination de 10 membres désignés par l’Association de l’industrie hôtelière (AIH) au Conseil d’administration du CRT dans le cadre de sa prochaine assemblée, en plus de l’intégration de la délégation régionale du tourisme dans les instances du CRT, qui n’a pas trouvé écho chez une partie des professionnels, en particulier le président du Conseil régional Souss-Massa qui a considéré que le CRT doit rester une entité purement professionnelle.