À Londres, Bensalah réaffirme l’engagement de la CGEM en faveur du climat
Bensalah a cité à cet égard la mise en place d’une commission permanente chargée de l’économie verte au sein de la CGEM ainsi que le Centre marocain de production propre (CMP) créé dans le cadre d’un programme conjoint entre le ministère de l’Industrie, l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel) et le Programme de l’ONU pour l’environnement.
Elle a profité de ce sommet pour évoquer le Label CGEM pour la «Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE)». Elle a aussi rappelé le pacte Qualit’Air initié par la Fondation Mohammed VI pour l’environnement et la CGEM en vue de mobiliser les entreprises pour qu’elles agissent en faveur du climat et œuvrent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Les signataires de ce pacte s’engagent à évaluer leurs émissions de gaz à effets de serre engendrées par leurs activités et encourager leurs collaborateurs, clients, fournisseurs à réaliser des actions en faveur du climat. «Nous avons contribué aussi à la création de la coalition de valorisation des déchets», a dit la patronne des patrons marocains, une initiative écologique dévoilée lors de la COP21 à Paris.
Miriem Bensalah a souligné l’importance du partenariat entre les secteurs privé et public en matière de lutte contre le réchauffement global, indiquant que le secteur privé a contribué aux mécanismes de financement de l’adaptation et de la mitigation du protocole de Kyoto.
Elle a aussi évoqué la déclaration commune signée à Paris lors de la COP21 par 24 organisations d’entreprises du monde entier où les organisations patronales se sont engagées à contribuer à la lutte contre le changement climatique. «Notre objectif, cette année, est de mobiliser un plus grand nombre de patronats lors de la COP22 de Marrakech, qui sera la COP de l’action», a précisé la présidente du CGEM.
La première réunion du Business Dialogue organisé par la CGEM a été consacrée au financement de projets de lutte contre le changement climatique. Deux autres rencontres sont prévues à Tanger le 17 juillet et au Kenya en septembre prochain. Objectif : associer l’Afrique à ce processus de dialogue du secteur privé afin de pouvoir mieux cerner les défis auxquels fait face le continent.
