Ban Ki-moon, un SG et un mandat qui laissent à désirer
L’hebdomadaire britannique The Economist vient de publier un article dans lequel il évalue le mandat du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Le 8e secrétaire général des Nations Unies, en fonction depuis le 1er janvier 2007, quitte l’instance internationale avec un bilan mitigé.
Selon l’hebdomadaire britannique, le Sud-Coréen aura été l’un de pires secrétaires généraux de l’ONU. Ban Ki-moon aura été plutôt bon pour les questions écologiques et de développement durable, au moment où son bilan sur le plan politique laisse à désirer.
Le secrétaire général aura raté l’occasion d’influer sur les dénouements des grands bouleversements à travers le monde. De l’intervention en Libye à la crise du Yémen, des massacres en Syrie à ceux de la Birmanie, aucune réaction du Secrétariat général de l’ONU n’aura été relevée.
The Economist revient également sur l’affaire du Sahara et épingle le SG de l’ONU pour avoir trahi sa neutralité en qualifiant le Maroc de «puissance occupante», alors même qu’il aurait dû rester impartial et traiter les différentes parties sur le même pied d’égalité.