L’économie nationale au ralenti
La sécheresse, qui se serait étalée du mois de novembre 2015 à janvier 2016, avec des déficits hydriques ayant atteint 94% respectivement, par rapport aux normales saisonnières, aurait réduit le potentiel de production des cultures de 17,6%, en comparaison avec la moyenne quinquennale, fait remarquer le HCP.
Le développement des cultures printanières et la reprise modérée des activités d’élevage à la faveur du retour des conditions pluviométriques favorables à partir de la mi-février, et de la mise en action des mesures de soutien des prix des aliments de bétail, auraient quelque peu amorti la chute de la valeur ajoutée agricole. Cette dernière se serait établie, au premier trimestre 2016, à -9,2% en comparaison avec la même période de 2015.
Pour leur part, les activités non-agricoles poursuivraient leur affermissement au deuxième trimestre 2016, au rythme de 2,4%, portées, essentiellement, par une amélioration de la production des branches tertiaires.
Après avoir clôturé l’année dernière sur une performance de 4,5%, la valeur ajoutée industrielle aurait marqué un retour vers un rythme plus modéré, avoisinant les 2,9%, au premier trimestre 2016, en variation annuelle.
Cette évolution aurait principalement été le fait des faibles performances des branches du textile et des autres industries, alors que l’agroalimentaire, la chimie et les industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (IMME) auraient conservé leur dynamique enregistrée à fin 2015. Elles affichent des hausses respectives de 3,4%, 5,4% et 4,3%, en variations annuelles, tirées par l’améliorati+on de la demande extérieure.