L’Agence urbaine de Fès en mode dématérialisé
L’Agence a procédé en 2015 au traitement et au suivi de 47 dossiers d’urbanismes ainsi qu’à la réalisation de 37 études visant la restructuration des secteurs en manque d’équipement.
«Moderniser le tissu urbain en se basant sur la densité plutôt que sur l’altitude des bâtiments et installer de nouveaux quartiers écologiques». Telles sont les ambitions de Driss Merroun, ministre de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire pour la ville de Fès, dévoilées lors de la treizième assemblée administrative de l’Agence urbaine et de sauvegarde de Fès, tenue récemment à Fès. Les participants ont débattu puis évalué les travaux de l’Agence durant l’exercice 2015. Dans ce cadre, le directeur de l’Agence urbaine, Abdelali El Qour, a précisé que la couverture du territoire par l’Agence a atteint 100% dans le milieu urbain et 99% en milieu rural.
2015, année studieuse
En 2015, l’Agence a procédé au traitement et au suivi de 47 dossiers urbains, dont 8 approuvés, 4 en cours d’approbation, 14 dans l’étape de recherche et de consultation locale et 21 dossiers dans la phase d’étude où se trouve le Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU). En même temps, l’Agence a procédé à la réalisation de 37 études visant la restructuration des secteurs en manque d’équipement et qui vont couvrir une superficie totale de 496ha. Afin de faciliter l’accès à l’information, l’Agence a instauré cette année la technique du «Quick réponse» accessible via le site de l’agence.
Durant cette même période (2015), l’Agence a étudié 4.904 demandes de permission de construction. Sur un autre registre et suite à l’élargissement de l’espace urbain de la ville de Fès, l’Agence a assuré la couverture par image satellitaire d’une superficie de 20.850 ha, tenant compte de la zone de Ain Chkaf dernièrement introduite dans le périmètre urbain et qui s’étale sur 3.500ha, ainsi que le projet de Jnane Saiss du groupe CDG. Par ailleurs, Driss Merroun a précisé que le ministère œuvre dans une démarche qui vise à accorder plus d’autonomie aux architectes afin de déterminer le type de construction adéquate pour chaque zone, en tenant compte de la densité des espaces vacants dans la zone.
Il a aussi expliqué que la réforme de la loi 12-90 relative à l’urbanisme permettra de simplifier les procédures administratives pour les usagers et d’alléger la charge sur les différents services communaux qui traitent les demandes d’autorisations (protections civiles, agences urbaines).