Maroc

Sahara marocain : l’ONU doit trancher

Le discours royal, prononcé mercredi 6 novembre, à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte, s’inscrit dans la continuité d’un langage de vérité autour du Sahara marocain. Le Souverain a appelé les Nations Unies à prendre leurs responsabilités en mettant en évidence la grande différence entre deux paradigmes :  le premier, réaliste et légitime, incarné par un Maroc présent dans son Sahara, et le second, reposant sur une vision sclérosée, coupée du monde réel et de ses évolutions.

Il est temps de faire la différence entre deux paradigmes autour de la première cause nationale, celle du Sahara marocain : l’un, incarné par le Maroc, présent dans son Sahara, et l’autre qui repose sur une vision sclérosée. Le discours royal, prononcé par le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte, s’inscrit dans la continuité d’un langage de vérité, dénonçant une vision déconnectée du monde réel qui se nourrit des mythes du passé et s’accroche désespérément à des thèses d’un autre temps.

En rappelant les vérités du dossier du Sahara marocain, le Roi a donné de nouvelles orientations à la fois prospectives et réalistes.

À noter que celles-ci interviennent après le tournant majeur que constitue le soutien de la France à l’autonomie sous souveraineté marocaine. Et ce, tout en considérant que l’Initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007 par le Maroc, est la seule base pour aboutir à une solution politique mettant un terme à ce différend régional qui n’a que trop duré.

«Le temps est donc venu pour les Nations Unies de prendre leurs responsabilités en mettant en évidence la grande différence entre deux paradigmes : celui qu’incarne le Maroc dans son Sahara, réaliste et légitime, et celui qui repose sur une vision sclérosée, coupée du monde réel et de ses évolutions», a insisté le Souverain dans son discours.

Et d’ailleurs c’est cet appel à l’ONU qui frappe dans ce discours de rupture avec d’autres prises de paroles du Roi Mohammed VI.

Messages clairs à ceux qui se servent de l’affaire du Sahara
Le Roi a souligné que parmi les contrastes en déphasage avec la réalité figure encore la réclamation de la tenue d’un référendum, en dépit de l’abandon de cette option par les Nations Unies du fait de son inapplicabilité.

«Ce sont les mêmes qui refusent le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf où, tenues en otages dans des conditions lamentables, elles sont humiliées, malmenées, privées des droits les plus élémentaires, alors que certains, dans leur convoitise d’un accès à l’Atlantique, instrumentalisent l’affaire du Sahara», a déploré le Roi tout en rappelant que d’autres parties se servent de l’affaire du Sahara comme paravent pour couvrir leurs nombreux problèmes domestiques ou détournent les aspects juridiques de cette question à des fins politiques étriquées.

«Nous disons que les partenariats et les engagements juridiques du Maroc ne se feront jamais au détriment de son unité nationale et de son intégrité territoriale», a insisté le Roi qui n’a pas omis de tendre la main aux autres protagonistes en vue de régler définitivement ce différend.

«Le Maroc a été l’artisan d’une initiative internationale tendant à faciliter l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique. Conçue dans un esprit de collaboration, de partenariat et de progrès partagé, cette entreprise se propose d’être bénéfique à l’ensemble des pays de la région».

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO



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