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Edito. Réduire la dépendance au cash

Il s’agit d’un tournant crucial pour la transformation numérique, alors que la dépendance au cash persiste. Avec 400 milliards de dirhams en circulation sous forme d’espèces, le pays fait face à des défis en matière de sécurité et de gestion des transactions. Une problématique mise en lumière lors d’un récent webinaire organisé par la Fédération nationale des métiers de la distribution.

Le Groupement du paiement mobile Maroc (GP2M), lancé sous l’impulsion de Bank Al-Maghrib, cherche à inverser la tendance. Il promeut des solutions de paiement mobile sécurisées, avec l’objectif de réduire l’utilisation des espèces.

Le label Maroc Pay garantit la fiabilité des services, tandis que des initiatives comme la réduction des commissions sur les transactions visent à encourager l’adoption du paiement mobile, notamment par les petits commerçants. Le GP2M table sur une forte croissance avec des projections ambitieuses, estimant que le marché pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars d’ici 2025.

Cependant, l’usage du cash reste ancré dans les habitudes quotidiennes, en partie à cause de la méfiance vis-à-vis des technologies numériques et de l’absence de sensibilisation. Cette résistance au changement complique l’intégration des solutions mobiles, malgré les avantages évidents : rapidité, traçabilité, et sécurité des transactions.

Avec plus de 11 millions de portefeuilles mobiles déjà actifs, la dynamique est en marche, mais il reste du chemin à parcourir pour généraliser cette technologie et changer les mentalités. Le plus dur sera de convaincre ceux qui ne travaillent qu’avec  du cash…

Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO

 


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