Édito. Croissance sous surveillance
À l’aube de l’année 2025, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) met en lumière les principaux défis et opportunités qui façonneront les finances publiques du prochain exercice. Celui-ci s’annonce prometteur pour les secteurs secondaire et tertiaire. Une forte croissance est attendue dans le bâtiment et travaux publics (BTP), les industries de transformation, et le secteur minier, stimulée par des investissements publics stratégiques et une demande extérieure en augmentation.
Le secteur touristique continuera de bénéficier des efforts de promotion et de l’amélioration de l’accessibilité des régions touristiques. En toile de fond, la préparation aux échéances du Mondial 2030 ajoute une dose d’optimisme supplémentaire.
Cependant, le déficit commercial, bien que légèrement réduit, reste préoccupant. Le besoin de financement élevé et la dette publique, malgré une légère baisse prévue, exigent une gestion rigoureuse et prudente des ressources publiques. L’amélioration des recettes fiscales et non fiscales est cruciale, tout comme la poursuite des réformes budgétaires.
Objectif : garantir une croissance économique durable et inclusive. Pour relever ces défis, le prochain budget doit être élaboré avec une vision stratégique claire. Il nous faut diversifier nos sources de croissance, encourager l’innovation et renforcer la compétitivité des entreprises.
L’investissement public et privé doit également être soutenu par un environnement favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Améliorer le climat des affaires, faciliter l’accès au financement pour les PME et TPE, et renforcer les infrastructures seront des leviers essentiels pour stimuler la croissance.
En gros, l’année 2025 doit être une année de transformation et de consolidation pour l’économie marocaine. Au travail !
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO