La Tech se conjugue au pluriel
Pour sa seconde édition, Gitex Africa Morocco a ouvert ses portes aujourd’hui, à la place Bab Jdid à Marrakech. Le salon s’est offert, lors de cette édition, un nouveau coup de boost en frôlant 70% de taux de participation avec l’accueil de 1.400 exposants contre 900 en 2023. Cette édition, qui se tiendra du 29 au 31 mai, devrait faire le plein avec quelque 50.000 visiteurs.
Plus qu’un salon, c’est avant tout un catalyseur de l’écosystème africain des nouvelles technologies, de l’innovation et de l’entrepreneuriat digital autour des startups africaines.
Pour sa seconde édition, Gitex Africa Morocco a ouvert ses portes aujourd’hui en mobilisant plus de 4.000 techniciens et agents des services événementiels qui ont travaillé d’arrache-pied au cours des dernières semaines afin de préparer cette vitrine servant d’accélérateur de croissance pour les startups, PME innovantes et grandes entreprises, et ce, à la place Bab Jdid à Marrakech.
Au-delà de l’engouement qu’a suscité ce rendez-vous grâce à ses 21 halls d’exposition, Gitex Africa s’est offert, lors de cette édition, un nouveau coup de boost en frôlant 70% de taux de participation avec l’accueil de 1.400 exposants provenant de 130 pays.
Pour rappel, l’édition 2023 avait reçu 900 entreprises exposantes. Cette édition, qui se tiendra du 29 au 31 mai, devrait ainsi faire le plein avec quelque 50.000 visiteurs attendus contre 30.000 l’année dernière.
800 startups dont 200 marocaines
Ce salon, organisé par Kaoun international, la filiale international de Dubaï World Trade Centre (DWTC), a réuni, à l’instar de l’édition précédente, le gotha des jeunes pousses, dont plus de 800 startups provenant de 45 pays, notamment africains, parmi lesquelles 200 startups marocaines.
Cet évènement a confirmé le Maroc en tant que hub de la tech en Afrique en le propulsant sur la scène internationale. Les jeunes pousses, présentes à la vitrine de startups North Star Africa de Gitex Africa, apportent un appui à la relance de l’investissement dans l’écosystème des startups. Celui-ci devrait, selon les estimations, lever 10 milliards de dollars de fonds de capital-risque d’ici 2025.
Ces startups entreront en contact avec 350 investisseurs de 35 pays représentant 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion. L’autre fait méritant d’être relevé est la participation institutionnelle, avec un espace dédié qui cristallisera les échanges sur les innovations et les solutions entre les institutionnels, les startups, les entreprises et les investisseurs. L’objectif est de catalyser les partenariats et les futures collaborations tout en stimulant l’investissement dans un écosystème de startups résilient et dynamique.
Première édition du Prix Riyada4
Par ailleurs, cette édition intervient dans un contexte où l’intelligence artificielle s’impose de plus en plus. En effet, les experts du secteur technologique estiment que l’essor de l’IA pourrait ajouter 1,2 trillion de dollars à l’économie africaine d’ici 2030, augmentant le PIB du continent de 5,6% et renforçant la nécessité des dialogues numériques pour déployer des technologies de pointe en matière de transition numérique. Le programme scientifique réunira plus de 450 intervenants de 70 pays pour débattre des défis et opportunités technologiques qu’offre la transition technologique à l’Afrique.
Cette édition sera également marquée par la remise des prix – décernés par l’administration numérique du Maroc – de l’excellence du gouvernement digital au service des usagers. Cette première édition du Prix Riyada mettra en valeur les meilleures initiatives des administrations du réseau RAED, dans trois catégories : E-Services publics, E-Registres et Open Data.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO