Moroccan dream de l’évasion
Le marché ibérique représente une manne qui nécessite d’être mieux entretenue par la destination Maroc, nous explique le président de la Confédération nationale du tourisme, en marge du salon Fitur de Madrid. Et il n’a pas tort ! La proximité géographique et culturelle, mais aussi le climat positif dans lequel se conjugue la coopération bilatérale, sont autant d’atouts en faveur d’un renforcement de l’action marketing des régions marocaines auprès du voisin espagnol.
Il faut vendre mieux, vendre plus et vendre la prestation à un meilleur rapport qualité-prix. Les pistes d’amélioration passent, certes, par le marketing territorial, mais aussi par la montée en gamme de l’offre d’hébergement et de restauration ainsi que par la multiplication des liaisons de transport, mais pas seulement.
Il faut savoir également promouvoir les traits distinctifs de chaque territoire, en mettant à contribution tous les secteurs. À plus grande échelle, la même logique est valable pour les autres marchés réputés «historiques», en tenant compte des nouvelles attentes des communautés cibles.
Il faudra frapper fort et faire rêver. Il faut ancrer un «Moroccan dream de l’évasion» qui donne envie de traverser le monde pour y goûter, plus encore que le thé à la menthe, le couscous ou la harira. De bout en bout, l’expérience devra être unique !
Meryem Allam / Les Inspirations ÉCO
