Maroc

Associations : Sciences Maroc veut booster l’aura du Royaume à l’international

Fondée il y a deux ans à peine, en septembre 2021, Sciences Maroc a rapidement émergé comme la première association dédiée au Maroc au sein de l’institut Sciences Po.

Il y a deux ans, Azzedine Lahlou, un étudiant de 18 ans à Sciences Po, a posé la première pierre d’un édifice ambitieux, l’association Sciences Maroc. Sa vision était claire et audacieuse : ne plus voir le Maroc comme une simple destination touristique, mais plutôt comme un acteur dynamique, moderne, et porteur de grandes potentialités. À travers Sciences Maroc, il s’est donné pour mission de propulser les valeurs du Royaume au sommet et de défendre la cause nationale sur la scène internationale.

Une ambition pour le futur
Interrogé sur ses motivations, Azzedine Lahlou confie sa volonté de présenter le pays d’une manière nouvelle, en phase avec les aspirations de sa jeunesse. Il voulait dépasser les clichés touristiques pour placer des thématiques cruciales au cœur du débat étudiant  : la coopération Sud/Sud, le rôle du Maroc en Afrique, le partenariat Maroc/UE, la géostratégie en Méditerranée, et bien d’autres. Son objectif était de promouvoir l’image d’un Maroc en pleine évolution, terreau d’opportunités, et d’enrichir la compréhension de la communauté étudiante de Sciences Po. «J’ai créé Sciences Maroc dans le but de sensibiliser les étudiants internationaux aux réalités contemporaines du Maroc et à son potentiel exceptionnel. Ce travail au niveau universitaire revêt une importance particulière, car les futurs leaders mondiaux pourraient bien être actuellement sur les bancs d’écoles telles que Sciences Po. Il nous incombe de leur fournir une vision complète, précise et moderne des dynamiques de notre pays à travers la réflexion et le débat. Mon objectif était de présenter à la communauté étudiante de Sciences Po ce Maroc en pleine évolution, riche en opportunités d’avenir et tourné vers le futur», nous confie le jeune étudiant.

Réflexions et échanges
En 2021, Sciences Maroc a organisé une série d’événements avec des intervenants de renom, tant nationaux qu’internationaux. Des personnalités telles que les anciens chefs d’État Moncef Marzouki (Tunisie) et François Hollande (France), des diplomates de haut niveau comme les ambassadeurs Abdelmalek Kettani et Karima Benyaich, mais aussi les anciens ministres Marwan Muasher (Jordanie), Miguel Angel Moratinos (Espagne), ou encore Amr Moussa (Égypte) ont contribué à des débats enrichissants. Le fondateur de Sciences Maroc souligne l’importance d’inviter des personnalités internationales pour apporter des perspectives variées.

À travers cette initiative, il a voulu illustrer une jeunesse marocaine ouverte sur le monde, apte à comprendre les problématiques régionales et à coopérer avec diverses cultures. Les intervenant, représentant une multitude de nationalités, ont contribué à cette vision inclusive. «J’ai particulièrement tenu à inviter des personnalités internationales à prendre part aux débats et à faire part de leurs perspectives. Mon objectif était en effet de rendre l’association aussi inclusive que possible et d’éviter de m’enfermer dans un débat maroco-marocain. Que ce soit au niveau du choix de nos intervenants ou de notre politique de sélection des membres, l’idée a toujours été de montrer l’image d’une jeunesse marocaine ouverte au monde, disposée à comprendre les problématiques de sa région géographique et résolue à coopérer avec tous les peuples et toutes les cultures. Nos membres incluaient par ailleurs de très nombreuses nationalités, parmi lesquelles des Argentins, des Américains, des Français, des Saoudiens, des Italiens, des Chinois, des Belges, des Algériens et des Tunisiens», explique Azzedine Lahlou.

Des perspectives sans limites
Pour ce qui est des perspectives et ambitions futures, le jeune leader associatif avoue ne pas disposer d’un plan clair, mais il exprime résolument sa volonté de contribuer au développement de son pays. Son expérience à la tête de Sciences Maroc l’a convaincu que la jeunesse marocaine peut redéfinir les possibles en abandonnant les complexes. Bien que son mandat de président se soit terminé en septembre 2023, il espère poursuivre son parcours avec la même motivation et l’énergie qui l’ont poussé à fonder son association. La route vers l’avenir s’annonce prometteuse, portée par la conviction que la jeunesse marocaine est un moteur inépuisable de changement et d’innovation.

Kenza Aziouzi / Les Inspirations ÉCO



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