Maroc

Olivier Aptel : “Nos frais sont bien moins élevés que ceux de nos concurrents à l’international”

Rabat Business School, institut rattaché (UIR), se démarque en tant qu’institution d’enseignement supérieur axée sur l’excellence académique et l’employabilité. Grâce à un corps enseignant hautement qualifié et une étroite collaboration avec les entreprises, l’université assure des programmes pertinents, en phase avec les besoins du marché du travail. Sa recherche de qualité et ses évaluations continues garantissent aux étudiants une éducation de premier plan, tout en maintenant des frais accessibles pour les futurs leaders de demain. Interview avec Olivier Aptel, directeur général et doyen de Rabat Business School. 

Quelles sont les qualifications et les critères de sélection utilisés pour recruter les enseignants au sein de votre université ?
Au sein de Rabat Business School (UIR), nous attachons une grande importance à la sélection de nos enseignants-chercheurs. Pour les professeurs permanents, nos critères de sélection incluent un doctorat en sciences de gestion, une solide expérience académique, ainsi qu’une expertise en recherche démontrée par la publication d’articles dans des revues scientifiques reconnues. Pour les enseignants vacataires, c’est l’expérience en entreprise qui reste le critère principal de sélection. Dans tous les cas, nous recherchons des enseignants ayant des compétences pédagogiques éprouvées et une capacité à communiquer efficacement avec les étudiants. Enfin, étant donné que l’anglais est la langue principale d’enseignement à RBS, sa maîtrise est également un critère incontournable. Au-delà des enseignants-chercheurs permanents, nous faisons intervenir dans les cours des guest-speakers qui sont généralement des cadres d’entreprise qui viennent apporter leur expérience de terrain pour compléter les cours théoriques. Nous intégrons également dans tous les programmes des masters class qui sont des cours dispensés par des professionnels.

Comment vous assurez-vous que les enseignants restent à jour avec les avancées les plus récentes dans leur domaine et les meilleures pratiques pédagogiques ?
Le management est une discipline vivante car les pratiques des entreprises évoluent en permanence. La recherche est donc le levier principal de mise à jour permanente des connaissances de nos enseignants-chercheurs. Rabat Business School est d’ailleurs devenue, en 2022, la première business school en Afrique en recherche avec 101 articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture, devant la Gordon Institute of Business Science de University of Pretoria (92 articles) et l’University of Stellenbosch Business School en Afrique du Sud (55 articles).

Comment évaluez-vous la qualité de l’enseignement dispensé au sein de votre université ?
Pour assurer des standards élevés, nous utilisons des méthodes multiples. Les évaluations par les étudiants nous permettent d’obtenir des retours directs sur l’expérience d’apprentissage. Nous prenons également en compte les évaluations par les pairs, qui offrent une perspective complémentaire. De plus, nous sollicitons régulièrement les retours de nos alumni pour évaluer l’impact de notre enseignement sur leur parcours professionnel. Enfin, nous organisons des focus group anonymes pour recueillir des opinions objectives sur les améliorations nécessaires. Notre engagement envers l’excellence académique nous a valu d’obtenir l’accréditation AACSB et d’être classés parmi les 100 meilleures business schools au monde par le Financial Times en 2022.

Comment assurez-vous la pertinence des diplômes délivrés par rapport aux besoins actuels des employeurs ?
Depuis cinq ans, Rabat Business School s’est dotée d’un «Corporate Advisory Board» qui regroupe des représentants d’une trentaine d’entreprises marocaines et internationales dont la vocation est de vérifier que les contenus de nos enseignements sont bien en phase avec les besoins du marché. Ce groupe se réunit une fois par an avec nos enseignants-chercheurs et fait des propositions d’ajustement des contenus de cours ou d’ouverture de nouvelles filières. Par exemple, il nous a sensibilisé l’année dernière à un besoin de plus en plus important en « business analyst » capables d’utiliser les big data pour développer les marchés des entreprises. Nous avons donc ouvert un Master en Business Analytics. Nous disposons également d’un International Advisory Board composé de doyens de business schools internationales et de représentants d’entreprises qui nous apportent leurs conseils sur l’orientation de nos programmes. Tous ces dispositifs garantissent à nos étudiants d’acquérir les compétences demandées par le marché du travail.

Comment vous assurez-vous que les étudiants reçoivent une éducation de qualité tout en maintenant des frais raisonnables et accessibles ?
La qualité de nos formations est régulièrement évaluée par des organismes d’accréditation nationaux et internationaux (AACSB, EFMD) et mesurée par les grands classements internationaux (Financial Times, QS World University Ranking). La qualité de l’éducation supérieure au management a un coût  : des enseignants-chercheurs internationaux de haut niveau, la recherche scientifique, des infrastructures aux normes internationales représentent des coûts de fonctionnement élevés. Pour autant, nos frais de scolarité sont bien moins élevés que ceux de nos concurrents à l’international et un parcours à Rabat Business School coûtent trois à quatre fois moins cher qu’en France ou aux États-Unis. De plus, nous proposons des bourses et des aides financières pour soutenir les étudiants méritants qui ont besoin d’une assistance.

Khadim Mbaye / Les Inspirations ÉCO



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