Bonnes nouvelles
Sur une toile de fond mondiale des plus tendues, entre le Soudan, l’Ukraine, la France…, il nous reste tout de même de bonnes nouvelles à savourer pleinement. Ces nouvelles apaisent l’inquiétude née en chacun de nous depuis que la pandémie a pointé à l’horizon et qui s’est amplifiée avec l’avènement de cette inflation inédite que nous traversons. Commençons par celle-ci : le Haut-commissariat au plan nous fait part, bouquet d’indicateurs et de chiffres à l’appui, d’une hausse inédite des indices des valeurs unitaires du commerce extérieur.
Une hausse intéressante en 2021, par rapport à 2020, qui passe au double l’année suivante, avant d’atteindre un pic au second trimestre 2022. Une belle dynamique à l’export est ici constatée, qui traduit une manne porteuse en devises pour le pays, et tout autant de points de croissance, même si l’on voudrait bien voir un peu se contracter le volet à l’import.
Autre donnée : le Maroc est classé au 7e rang mondial en termes d’adaptation aux changements climatiques, conformément au Climate Change Performance Index (CCPI). Non seulement cela, mais ses efforts lui permettent de devancer dans ce classement la majorité des pays de l’UE, comme le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore la France. Une autre couche, si besoin est : le Royaume est classé parmi les marchés émergents les plus attractifs pour les investissements étrangers, d’après les conclusions du Foreign Direct Investment Confidence Index 2023. Tous ces exemples pour dire qu’économiquement, la machine tourne, et l’élan est pris pour un nouveau positionnement mondial, plus affirmé et plus stratégique. La même vigueur doit être maintenue, voire renforcée. Reste que sur d’autres plans, sociaux notamment, comme l’éducation ou encore la santé…, il est permis d’espérer que nos réformes tant attendues nous érigent bientôt en remarquables success-stories. Pourquoi pas !
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO