Réseaux télécoms : IFC investit dans Netis
La Société financière internationale (IFC) va injecter 12 millions de dollars, à travers une participation, dans le capital de Netis, spécialiste de la fourniture de services pour les réseaux de télécommunications. Le groupe est présent au Maroc et en Afrique subsaharienne.
Pour soutenir l’expansion des réseaux de télécommunications dans le continent, la Société financière internationale (IFC), la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents et membre du groupe de la Banque mondiale, a validé une prise de participation minoritaire dans Netis.
Ce nouvel investissement de l’institution internationale se fait en partenariat avec Amethis Fund II, un fonds d’investissement dans lequel elle a investi en 2017. La prise de participation de la SFI s’élèvera à 12 millions de dollars, soit 12,9% des parts de la société.
Pour rappel, le groupe Netis est un fournisseur de services pour les réseaux de télécommunications – y compris des services d’installation et de maintenance – pour les opérateurs de réseaux mobiles, les sociétés de tours de télécommunications, les acteurs de la fibre optique et les fabricants d’équipements d’origine.
À noter que l’entreprise ne possède pas d’actifs télécoms. Elle fournit actuellement des services de maintenance à plus de 21.000 sites télécoms, ainsi que près de 7.000 km de câbles de fibre optique. Netis a construit 4.000 sites de télécommunications mobiles. Le groupe opère au Maroc, depuis 2019, et est bien implanté en Afrique subsaharienne (Ghana, Togo, Ouganda, Gabon, Tanzanie, Nigéria, Rwanda, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Kenya, Niger, RDC, Éthiopie et Bénin).
À préciser par ailleurs que la Société financière internationale a récemment annoncé une nouvelle prise de participation, à hauteur de 40 millions d’euros, dans le cadre du lancement du troisième fonds d’investissement d’Amethis, dénommé Amethis Fund III.
Le fonds a pour objectif de lever 450 millions d’euros afin de réaliser des investissements en capital-développement, ainsi que des rachats dans 10 à 12 entreprises de taille moyenne en Afrique. En outre, il investira dans divers secteurs, notamment la santé, les institutions et services financiers non bancaires, les services aux entreprises (y compris la logistique et l’informatique), l’industrie manufacturière et la distribution.