Politique de bon voisinage : le Royaume, “la première priorité de l’Espagne”
Le chef de la diplomatie espagnole a rappelé récemment, à Madrid, que «tous les présidents et ministres des affaires étrangères de notre démocratie ont défini le Maroc comme la priorité numéro un de la politique extérieure de l’Espagne».
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, José Manuel Albares, a réaffirmé, lundi à Madrid, la nécessité d’entretenir de bonnes relations avec le Maroc, assurant que le Royaume demeure ‘’la première priorité’’ de l’Espagne en matière de politique extérieure. «Tous les présidents et ministres des affaires étrangères de notre démocratie ont défini le Maroc comme la priorité numéro un de la politique extérieure de l’Espagne», a souligné Albares, lors d’un forum organisé par le cabinet de conseil Llorente y Cuenca, à l’occasion de la prochaine présidence espagnole de l’Union européenne.
«Ne pas œuvrer pour développer une bonne relation avec le Maroc est très dommageable pour le peuple espagnol», a insisté le chef de la diplomatie espagnole. Aujourd’hui, a-t-il souligné, les deux pays ont jeté les bases «d’une nouvelle relation fondée sur le respect mutuel et le non-recours à des actes unilatéraux», précisant que les premiers résultats de cette nouvelle dynamique sont «déjà visibles».
Dans ce sens, le ministre a mis l’accent sur la baisse des arrivées irrégulières d’immigrants sur les côtes espagnoles, ce qui a permis, selon lui, d’éviter des «milliers de morts» en Méditerranée et dans l’Atlantique, et sur l’augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays.
«Les résultats sont là, et nous constatons que nous gérons les choses beaucoup mieux qu’il y a un an et demi», a conclu Albares.
Le Maroc et l’Espagne ont tenu, les 1er et 2 février à Rabat, leur 12e Réunion de haut niveau, qui a été sanctionnée par une déclaration conjointe, dans laquelle les deux parties expriment leur engagement à perpétuer les relations d’excellence qui les ont toujours liées et réaffirment leur volonté de les enrichir en permanence. Les deux États ont signé, à cette occasion, plusieurs accords de coopération portant sur différents domaines, dont la gestion de la migration, le tourisme, les infrastructures, les ressources en eau, l’environnement, l’agriculture, la formation professionnelle, la sécurité sociale, le transport, la sécurité sanitaire et la recherche et développement.
Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO