Record, mais encore ?
Bonne nouvelle, les caisses de la Commune de Casablanca finissent l’année 2022 avec un total de 4,2 milliards de DH de recettes fiscales, contre 3,6 MMDH une année auparavant. Un record jamais enregistré depuis sa création, il y a 18 ans, souligne-t-on auprès de la Commune. Le résultat d’un travail studieux, conformément à un plan d’action défini en coordination avec la Trésorerie régionale, est-il expliqué.
Ainsi donc, c’est en maîtrisant l’assiette fiscale, en améliorant le recouvrement et en résorbant les restes à recouvrer pour les taxes et redevances gérées par les services de la Direction générale des impôts (DGI), ceux de la Trésorerie générale du Royaume (TGR) ainsi que les services de la commune, que l’on a pu atteindre un taux de croissance de 17% entre les exercices 2021 et 2022.
Comment ne pas s’en réjouir ? Néanmoins, quelle est l’ampleur du manque qui reste encore à gagner? Et quel impact cela aura-t-il, par ailleurs, sur le développement de la collectivité locale en question ? Deux questions que les Casablancais se poseront certainement, car il reste fortement souhaitable que la richesse de la Commune soit palpable dans les niveaux d’infrastructures et d’équipements dudit territoire. De gré ou de force, le contribuable a joué le jeu, les vrais chantiers à même d’améliorer son quotidien devront suivre… et pas seulement dans les grandes artères, ni par des améliorations ponctuelles. L’argument budgétaire, pour justifier les dysfonctionnements et lacunes, a de moins de moins de chance de convaincre, lorsque les recettes sont bien portantes.
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO