Mohammed Aziz Lahlou : “L’UPF devient officiellement la première université 100% digitale de la région”
Mohammed Aziz Lahlou
Président de l’UPF
La rentrée 2022-2023 s’annonce ambitieuse pour l’Université Privée de Fès (UPF). En plus des formations d’ingénieurs d’État déjà existantes, telles que le Génie civil, l’UPF proposera une nouvelle filière d’ingénieur d’État en «Transformation digitale» et un master en «Data science». Est également prévue, l’ouverture d’un nouvel établissement pour une formation de qualité dans les métiers de la santé. Une manière d’investir dans le progrès en participant à relever les défis de la mondialisation à laquelle nous assistons. Mohammed Aziz Lahlou, président de l’UPF, nous en dit plus dans cette interview.
Quelle est la place des métiers du futur dans votre offre de formation ?
L’Université Privée de Fès compte ouvrir, dès la rentrée 2022-2023, un nouvel établissement pour une formation de qualité dans les métiers de la santé, la Faculté des sciences paramédicales et techniques de santé de Fès. De même, seront lancées des nouvelles filières au sein de la Faculté des Sciences de l’ingénieur, la Fès business school, et l’École supérieure des métiers de l’architecture et du bâtiment.
En ce qui concerne l’offre de formation de la Faculté des sciences de l’ingénieur, et en plus des formations d’ingénieur d’État déjà existantes, telles que le Génie civil, le Génie des énergies renouvelables et systèmes énergétiques, les Systèmes embarqués…, ladite offre sera enrichie dès la rentrée prochaine, d’une nouvelle filière d’ingénieur d’État en «Transformation digitale» et un master en «Data science».
Concernant la Fès business school, et en plus des diplômes des Écoles nationales de commerce et de gestion (ENCG) en Comptabilité, contrôle et audit (CCA), en Supply chain management (SCM), et d’autres filières et formations, l’offre de la Fès business school sera étoffée par le lancement de trois Licences professionnelles, Gestion comptable et fiscale, Management des organisations (option Gestion des Ressources humaines) et Management des organisations (option Administration des affaires), d’une Licence fondamentale «Sciences politiques et juridiques» et d’un master «Management hospitalier».
La nouvelle Faculté des Sciences paramédicales et techniques de santé déclinera, dès la rentrée prochaine, son offre de formation composée de cinq Licences professionnelles, «Soins infirmiers polyvalents», «Soins infirmiers anesthésie-réanimation», «Techniques de laboratoire», «Diététique et nutrition», «Psychologie générale» et un Master «Psychologie clinique».
L’École supérieure des métiers de l’architecture et du bâtiment n’est pas en reste, puisque nous avons soumis pour accréditation une nouvelle filière «Architecture» à côté des filières d’ingénieur d’État déjà existantes, telles qu’Architecture d’Intérieur et design, Architecture du paysage et urbanisme & aménagement.
Après le boom du digital imposé par la crise, comment l’UPF perpétue-t-elle cette avancée au niveau de ses processus d’apprentissage ?
L’Université marocaine, en tant que pilier du développement du pays, façonnant le présent et construisant l’avenir, doit s’investir dans le progrès en participant à relever les défis de la mondialisation à laquelle nous assistons.
Cette mondialisation, est caractérisée par la globalisation des échanges, par des regroupements régionaux à caractère économique, par l’accentuation de la fracture numérique entre nations riches et pauvres, restreignant ainsi l’accès à l’information comme facteur de développement durable et entrainant une concurrence de plus en plus ardue en termes de monopole technologique, de savoir et de savoir-faire.
Ainsi, l’UPF se doit d’adapter son modèle afin de tirer parti des potentialités du numérique, pour accroître la qualité de son modèle pédagogique et surtout l’insertion professionnelle de ses lauréats. Les nouvelles générations d’étudiants que nous recevons à l’UPF ont été bercées par le numérique.
Ces jeunes attendent que l’université soit plus flexible, mieux adaptée aux nouvelles technologies et surtout plus accessible pour tous à travers des bibliothèques numériques, des cours disponibles en ligne, des contenus numérisés libres d’accès. Les réseaux sociaux doivent également jouer un rôle central dans les cursus d’études et permettre la mise en place d’un enseignement participatif et collaboratif et d’un suivi réel entre les différentes promotions.
Au sein de l’UPF, nous nous sommes adaptés à cette nouvelle donne et nous offrons à nos étudiants des environnements numériques de travails adéquats répondant à leurs besoins spécifiques. Par ailleurs, pour renforcer le Programme de Sa Transformation Digitale, l’UPF est accompagnée par le Leader des équipements et des progiciels informatiques relatifs au paiement électronique.
Grâce à ce programme, qui associe les technologies de paiement électronique aux usages numériques spécifiques à l’écosystème éducatif, l’UPF met à la disposition de ses étudiants une carte innovante qui combine :
– Une carte de Campus multiservices : contrôle d’accès, emprunts à la bibliothèque, émargement aux examens, e-services administratifs…
– Carte & Application de paiement interopérables : e-bourse, transfert d’argent instantané, recharges, paiement sur tous les TPE, retrait sur tous les GAB, gestion de budget… Avec cette ample Transformation, l’UPF devient officiellement la première université 100% digitale de la région.
Khadim Mbaye / Les Inspirations ÉCO