La réforme de l’administration est la clé de la réussite
Tous les chemins du développement mènent vers la réforme de l’administration. C’est l’illustration même d’un pays qui avance conformément aux engagements pris à l’égard de ses citoyens et de ses partenaires étrangers. Transparence, célérité, gouvernance… ces principes clés sont ceux qui traduisent sur le terrain le sérieux d’un gouvernement dans l’accomplissement de ses devoirs.
Et c’est là, aussi, que s’articule l’importance de ce chantier nommé «gouvernement ouvert», dans lequel notre pays s’est engagé et dont il s’apprête à amorcer une seconde période.
Dans ce cadre, force est de constater que sur le volet de la prédisposition à «écouter» la société civile, un bon point est à inscrire à l’actif de l’Exécutif. Cependant, la collecte de centaines de recommandations auprès du tissu associatif ne saurait être une fin en soi.
Dès lors, le plus dur labeur ne fait que commencer, car le tout est de capitaliser sur cette force de proposition et de traduire le meilleur qui s’en dégage en correctifs et projets concrets. Une démarche qui aurait pour bénéfice de donner un coup de boost à la réforme tant espérée des services administratifs et, par là, aux fameux challenges de simplification des procédures et leur digitalisation.
D’ici juillet prochain, donc, un deuxième plan national du gouvernement ouvert sera ficelé et lancé, si l’on en croit nos sources. Maintenant, tout l’enjeu est que le déploiement de cette stratégie se fasse sans couacs et sans retard. Ne l’oublions pas, cette feuille de route s’étale sur deux années seulement, avec un passage de relais prévu en cours de route, entre le gouvernement El Otmani et celui qui lui succédera. Les priorités, elles, devront rester les mêmes et l’urgence de leur concrétisation aussi.
Meriem Allam / Les Inspirations Éco