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Infrastructures : le port de Dakhla Atlantique ne peut plus attendre

Les projets d’infrastructures au sein des provinces du Sud devront redémarrer après l’arrêt imposé par la propagation de la Covid-19. Le gouvernement a en effet défini un calendrier pour les travaux, l’étape des études techniques devant bientôt prendre fin. Une réunion entre les responsables centraux du ministère de l’Équipement et de l’Agence nationale des ports (ANP), en plus des experts des bureaux d’études et des laboratoires concernés, a été tenue dans l’objectif de tracer un calendrier identifiant les entreprises de construction qui seront associées à ce projet crucial pour la région. À souligner qu’une direction provisoire au ministère, chargée de superviser la réalisation du port Dakhla Atlantique, a été créée.

Cette direction aura pour mission d’assurer le suivi des travaux de construction de cette infrastructure, de veiller à la qualité des différents travaux et d’établir des rapports sur leurs avancement et état comptable, outre la gestion des transactions conclues avec les entreprises, les bureaux et les laboratoires. Lesdites missions prendront fin avec l’achèvement des travaux de construction du port Dakhla Atlantique.

Le port de Dakhla, noyau du programme en 2021
Le programme de développement de la région Dakhla-Oued Eddahab, qui s’étend jusqu’en 2021, comprend 149 projets, dont 21 réalisés et 75 en cours de réalisation ou en phase finale, tandis que 50 autres projets attendent leur coup d’envoi. En ligne de mire, la poursuite des travaux du projet de route reliant Tiznit à Dakhla sur une distance de 1.055 km. À rappeler que le changement de site de la réalisation du port de Dakhla Atlantique a été opéré afin de profiter d’une plus grande profondeur. Situé à 30 kilomètres au nord de la ville pour un investissement de 9,6 MMDH, le projet verra le lancement de ses travaux en novembre prochain. Il vise à soutenir le développement économique et industriel de la région, et doit permettre à la région de valoriser ses ressources en petits pélagiques au moyen d’infrastructures portuaires et d’espaces industriels de proximité.

La première phase des travaux consiste à réaliser des ponts d’accès ainsi que les ouvrages de protection et d’accostage. À rappeler que l’actuel port de Dakhla se situe dans une baie quasi fermée, dont le milieu naturel est jugé très fragile. La décision d’éloigner les installations portuaires se justifie par la volonté de préserver la vocation naturelle de la baie et de mettre en valeur une activité touristique respectueuse de l’environnement. La partie terrestre du port de Dakhla offre également une zone industrielle de 270 ha, dont environ 60 ha aménagés pour diverses activités (industries de transformation, entrepôts de stockage, zone administrative) et une zone de 13 ha dans la partie viabilisée pour la zone franche d’exportation. 

Younes Bennajah / Les Inspirations Éco



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