Aid al Adha a-t-il aggravé la situation sanitaire ? El Otmani répond
Dans un entretien accordé aux Inspirations ECO, El Otmani s’est expliqué sur la gestion de crise du gouvernement.
« La pandémie est une problématique internationale qui déconcerte tous les États et gouvernements pour plusieurs raisons. Il faut dire que même si le virus est apparu il y a plus de neuf mois, il reste entouré de mystères, et l’évolution de certains aspects de la pandémie demeure incompréhensible même pour les spécialistes », a-t-il indiqué. Et d’ajouter que « tous les États suivent l’évolution de la pandémie en prenant des décisions tantôt sévères, tantôt conciliantes. À titre d’exemple, il a été décidé de fermer plusieurs quartiers de Madrid. Soulignons aussi l’annonce que vient de faire le Premier ministre britannique sur la possibilité de revenir au confinement général… ».
El Otmani assure également que « les décisions fondamentales sont prises dans le cadre d’une réunion ministérielle régulière avec les ministres concernés. Il est vrai que les décisions partielles sont déléguées soit à certains secteurs, soit aux walis et gouverneurs au niveau territorial, conformément aux dispositions du décret-loi qui permettent une intervention rapide au niveau territorial ».
À la question de savoir si la décision de maintenir Aid Al-Adha était bonne ou mauvaise, El Otmani a fait la comparaison avec deux pays européens proches et très touchés par le virus: « L’Espagne et la France, à titre d’exemple, qui enregistrent des milliers de cas de contamination par jour célèbrent-ils Aïd Al Adha ? », a-t-il lancé. Il faut donc en déduire que le maintien de Aid Al Adha n’était pas une erreur, selon le chef de gouvernement.
S.L.