Maroc

Corruption à l’université Abdelmalek Saadi : des nouvelles têtes tombent

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L’enquête sur l’affaire de corruption à l’Université Abdelmalek Saadi de Tétouan est toujours en cours, des sources médiatiques ont indiqué que de nouveaux employés avaient été arrêtés, vendredi, à l’intérieur du campus, pour leur implication dans le scandale qui a secoué l’institution.

Selon des sources du site d’information Rue20.Com, cinq employés de cette université, ont été arrêtés vendredi, ils ont été menottés et transférés au commissariat de police pour enquête. Les mêmes sources ajoutent que l’affaire de corruption, qui a secoué l’université, dans laquelle sont impliqués un ancien doyen et un greffier général de la présidence de l’université ainsi que des professeurs universitaire. L’affaire implique également des fonctionnaires et des étudiants, dont des étrangers qui ont obtenu des diplômes de manière suspecte, en plus de hauts fonctionnaires et de journalistes.

Le site souligne qu’un professeur impliqué dans l’affaire de cette université, faisait l’objet de soupçons de corruption financière après avoir accumulé une énorme richesse financière, en plus d’un ancien doyen d’université qui avait ouvert des projets d’investissement.

Pour rappel, le scandale a été déclenché, suite à l’arrestation d’un fonctionnaire de l’Université d’Abdelmalek Saadi et non de l’École nationale de commerce et de gestion de Tanger, comme avaient affirmé les premières informations. Le fonctionnaire, accusé de fraude et d’émission de chèques sans provision, a été arrêté à Tanger en raison de plaintes contre lui pour les délits précités, où il a reconnu, lors de l’enquête, qu’il avait effectivement distribué des chèques à un certain nombre de personnes en garantie des sommes qu’ils lui ont été remises en échange de sa médiation pour les employer dans le service administratif de l’université à Tanger et Tétouan.

Le fonctionnaire arrêté travaillait avec un doyen, un secrétaire général, ainsi que des professeurs universitaires, des fonctionnaires et des étudiants. Ce réseau aurait reçu des subornations allant de 30 à 300 milles dirhams, pour l’emploi dans des postes administratifs, l’inscription dans des filières de l’enseignement supérieur ainsi que pour l’augmentation des notes de certains étudiants.



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