Sports

Quarts de finales : 13 ans après, on y est…

Tenante du titre, la Côte d’Ivoire a été sortie de la CAN  par les Lions de l’Atlas. Après 13 ans de disette, la machine à rêver du sommet de l’Afrique s’est remise à fonctionner et on ne va pas bouder notre plaisir.  

Il y a deux semaines, le magazine français Sofoot avait prédit que le Maroc allait remporter cette CAN 2017. Le scénario rocambolesque prévoyait que le Maroc, galvanisé par Hervé Renard, éliminera l’Égypte aux tirs au but et étrillera le pays organisateur, le Gabon (0-3), grâce à un hat trick de Youssef El Arabi. Le rêve fou de Sofoot continue avec une finale Maroc-Côte d’Ivoire. Pendant que la rencontre se dirige vers les tirs au but, Omar El Kaddouri, qui n’a joué que cinq minutes pendant la compétition, surgit de nulle part et place une tête rageuse à la 114e. Le Maroc est au sommet de l’Afrique et Benatia soulève le trophée.

Depuis hier, ce rêve semble renaître même si le scénario a été revu et corrigé par l’entraîneur et ses poulains qui ont éjecté la Côte d’Ivoire de la compétition (1-0) et provoqué une liesse populaire dont le dernier souvenir remonte à la qualification du Raja à la finale de la Coupe du monde des clubs en 2013.

Mental de Vietcong
Le football est le royaume de la mauvaise foi par excellence et les retournements de dernière minute. Attaqué, calomnié, l’entraîneur Hervé Renard a encaissé en attendant son heure. Contre la Côte d’Ivoire, il a rusé et usé de l’intox face à une équipe qu’il connaît assez pour en doser le respect.

Sur le terrain, la prestation des joueurs démontre qu’il les a métamorphosés en de véritables gladiateurs capables de rester groupés, solidaires, opportunistes et même tricher en laissant échapper quelques semelles pour faire peur à l’adversaire. Exit, le beau jeu et les petits ponts qui sont la doxa d’un football naïf et passé de mode. Ce que veut le capitaine Renard, c’est de l’engagement physique, de l’opportunisme et du caractère. En dehors du terrain, Hervé Renard est un communicateur hors-pair, usant d’un franc-parler bien calculé pour déstabiliser la presse aux aguets et affoler le patron de la fédération, Faouzi Lakjaa. Le Maroc s’est qualifié en quarts de finale de la CAN et il reste beaucoup de chemin pour remporter le sacre africain. En attendant, profitons de ce moment de grâce. 


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