Les messages forts de Zidane
L’annonce de son départ du Real Madrid a étonné le monde, ce jeudi. Zinedine Zidane a donné, pour autant, une conférence de presse qui beaucoup ému la famille des merengue, mais aussi les supporters du club royal.
De son discours, l’on retiendra plusieurs passages « forts » qui traduisent ses impressions sur le club, et sa façon de se projeter pour les prochaines étapes de sa carrière. Extraits…
« Cette équipe doit continuer à gagner et a besoin d’un changement, d’un autre discours, d’une autre méthode de travail (…) C’est une décision pour le bien de tous, pour le mien d’abord et pour celui de l’équipe aussi »
« Arrive le moment où tu te dis: il vaut mieux changer, plutôt que de continuer et de faire des bêtises (…) Il faut savoir s’arrêter »
« Si c’est pour vivre une autre saison avec des moments où à la fin, ça ne se passe pas bien, je ne veux pas ça. Moi ce club je l’ai dans mon coeur, cette étape se termine, elle s’est terminée bien quand j’étais joueur, et elle se termine bien quand je suis entraineur (…), c’est mon intelligence pour dire que c’est le moment ».
« Non, je ne vais pas entraîner une autre équipe maintenant. Je ne cherche pas une autre équipe ».
« Il y a des moments difficiles, où tu peux te demander: bon, est-ce que je suis encore la bonne personne? (…) Il y a de très beaux moments, spectaculaires quand on gagne la troisième Ligue des champions. Mais il y a des moments compliqués dans la saison, et ça te fait réfléchir ».
« Les joueurs aussi ont besoin d’un changement (…) Je les remercie parce que finalement, ce sont eux qui sont sur le terrain et ce n’est pas facile pour eux.
« C’est un club exigeant, avec une très grande histoire, et les joueurs, on les met sous pression tout le temps, on veut toujours plus. Et bon, qu’est-ce que j’allais demander de plus à mes joueurs après ce qu’ils ont fait avec moi? » (…) Je crois que j’ai eu le respect de tous, surtout des joueurs, et ça a été fondamental pour obtenir des choses (…) Les joueurs n’ont rien à voir avec ma décision ».
« Je ne vois pas si clairement (qu’on va) continuer à gagner (…) et comme (…) j’aime gagner, en toute chose, pas perdre — et si j’ai la sensation que je ne vais pas gagner, il faut faire un changement(…) »
