La Coupe du monde se met à l’heure l’arbitrage vidéo
L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) a été autorisée pour toutes les compétitions notamment la Coupe du monde (14 juin-15 juillet en Russie), a annoncé le Board, organe garant des lois du jeu lié à la Fifa, samedi à Zurich.
Cette aide technologique porte uniquement sur quatre cas: valider ou non un but, attribuer ou non un carton rouge, analyser une action pouvant valoir penalty et corriger une erreur d’identification d’un joueur sanctionné. La décision a été prise « à l’unanimité » des membres de cette instance (la Fifa ainsi que les fédérations à l’origine des lois du jeu: Angleterre, Pays de Galles, Écosse et Irlande du Nord), a-t-elle précisé dans un communiqué.
Début janvier, le Board avait déjà tiré un bilan « très positif et encourageant » des tests qui se déroulent depuis 2016 dans plusieurs championnats et coupes. La VAR avait également été expérimentée lors de la Coupe des Confédérations 2017. Gianni Infantino a toujours soutenu l’introduction de la VAR. L’UEFA est en revanche plus circonspecte: son président Aleksander Ceferin a annoncé lundi qu’elle ne serait pas utilisée lors de la Ligue des champions 2018-2019.
Lors des tests réalisés depuis 2016 dans près d’une vingtaine de fédérations, la VAR a permis d’éviter ou de corriger des erreurs, mais d’innombrables couacs se sont tout de même produits, notamment de longs moments de confusion hachant certains matches. Le corps arbitral international a désormais trois mois et demi pour huiler la communication entre les assistants vidéo et l’arbitre central en vue du Mondial.