Sports

CAN 2019. Quelle ambiance dans les stades ?

Longtemps privés d’accès aux tribunes, cette Coupe d’Afrique est l’occasion pour le pays des Pharaons de renouer avec le ballon rond.

En effet, on se souvient du drame de Port-Saïd, qui avait coûté la vie à 73 personnes en février 2012, après que des hooligans aient pris d’assaut le stade pendant une rencontre entre Al Ahly et Al Masry, blessant près d’un millier de personnes au passage. Ce drame, page noire du football Égyptien, avait poussé les autorités à adopter des mesures draconiennes, qui ont ainsi interdit aux spectateurs d’accéder aux stades pendant plusieurs saisons d’affilée.

Cette page étant tournée, l’Égypte a dû faire face à un autre défi de taille ! Celui d’organiser d’urgence la 22e édition de la Coupe d’Afrique des Nations après que celle-ci eût été retirée au Cameroun. Un défi jusque-là réussi, bien qu’à l’aube de la seconde journée de phase de groupes, des critiques relatives à cette organisation  »improvisée » retentissent.

Alors que le match d’inauguration s’est joué à guichets fermés, une faible affluence de spectateurs s’est fait sentir dès le deuxième match de la compétition : En effet, Ouganda-Congo RDC s’est joué dans un stade international du Caire vide à 90%. Les dix matchs qui ont suivi n’ont pas non plus atteint le niveau d’affluence attendu par les instances organisatrices.

Le rappeur Youssoupha, natif de Kinshasa, a expliqué pendant une apparition médiatique que selon lui, la plupart matchs se jouent dans des stades qui  »sonnent creux », qu’il y a une très faible masse de spectateurs dans les gradins et que leur petit nombre est dû à une logistique défaillante :  »Ce que je déplore, c’est que, vu de l’international, les gens peuvent penser que personne ne s’intéresse à cette compétition, alors qu’en vrai, la terre s’arrête de tourner quand il y a la CAN » a déclaré le rappeur franco-congolais sur le plateau de l’émission L’Expresso sur BeIN Sports, se disant déçu des images de la compétition qu’il a jusqu’ici observées.

 »Je pense qu’on en est arrivé là à cause de l’organisation et du déplacement au dernier moment du Cameroun vers l’Égypte (…) Cela change toute la logistique et tout le monde sait qu’il est difficile de se déplacer sur le continent africain » a-t-il rajouté.

Peut-être faudrait-il attendre les matchs  »importants » pour voir affluer les spectateurs en masse dans les gradins. En attendant, les deux journées restantes de la phase de groupes se joueront chaque jour, à hauteur de trois rencontres par jour, jusqu’au 2 juillet prochain.


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