Sports

Affaire Neymar : Rebondissement et politisation du dossier !

Le juge monte au créneau, la presse catalane crie au scandale et la star brésilienne dit être en Espagne pour jouer du football.

L’affaire Neymar refait surface en Espagne. Ainsi, le juge d’instruction à Madrid a ordonné la présence de la star brésilienne dans son bureau «pour approfondir l’enquête», selon la presse ibérique. L’on rappelle qu’il s’agit des péripéties qui ont accompagné le transfert de Neymar du Brésil au FC Barcelone dans des conditions où la transparence fiscale est pointée du doigt. Le chef d’accusation étant l’évasion fiscale, faux et usage de faux. La justice espagnole poursuit également les deux clubs, FC Barcelone et le FC Santos, pour les mêmes raisons, en réponse à la plainte du groupe DIS qui détenait les droits de transfert de la star brésilienne et qui estime que le montant réel du transfert est de 83 millions d’euros et non 57 millions d’euros, comme le stipulent les actes présentés par le club catalan.

Du côté de la presse catalogne, on pointe du doigt la justice espagnole «qui choisit toujours un timing délicat dans les compétitions de la Liga et la Champions League pour déterrer le dossier».

Du côté de DIS, on estime que le manque à gagner lui revenant serait de 3,5 millions d’euros et c’est le différentiel sur ce que lui a été reversé par FC Santos, sachant qu’il détenait 40% des droits revenants au club d’origine du joueur. Le juge espagnol à accordé dix jours aux parties concernées avant de se présenter devant le tribunal munis de leurs documents. Quant à Neymar, il a encore une fois répété qu’il est venu en Espagne pour jouer du football et que pour le business il a entière confiance en son père. La justice espagnole va au-delà de la transparence du transfert pour remettre en cause même les accords signés entre le FCB et le FCS, en 2011, qui donnent un privilège au FCB pour s’adjuger les services de la star brésilienne en 2014.

Cette juridiction estime qu’il s’agit d’une pratique anticoncurrentielle. Enfin, il y a lieu de signaler que le parquet général requiert une peine d’emprisonnement de Neymar de deux années fermes, ce qui attire les foudres de la presse catalane qui a politisé le procès, accusant la justice espagnole d’être à la solde du Real Madrid !


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