Vendre la destination Maroc
Les relations entre le Maroc et la France vont mieux depuis la nomination de Samira Sitail au poste d’ambassadrice dans l’Hexagone. Dernier exemple en date, 70 grands tour-opérateurs du marché français étaient à Marrakech, le week-end dernier, à l’initiative de l’Office national marocain du tourisme. Et ils ont fait une annonce de taille : le Congrès annuel des professionnels du tourisme français se tiendra en avril prochain à Rabat.
«Le déplacement du Syndicat des entreprises du tour operating au Maroc est très important, car il a pour but de permettre aux membres de ce syndicat, qui regroupe les tour-opérateurs leaders en France, de découvrir de visu la nouvelle offre revisitée que propose le Royaume. Notre ambition est de renforcer notre position historique auprès de ce marché stratégique qui représente près de 35% des recettes totales de notre industrie touristique», affirme Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT.
Et au-delà de la France, aucun pays n’est laissé au hasard par le Maroc pour renforcer son secteur touristique. «Le gouvernement investit de manière significative dans la promotion du Maroc en tant que haut lieu du tourisme, non seulement sur le marché européen (70% des touristes sont en provenance de ce marché), mais également sur les marchés émetteurs à plus long terme, comme l’Asie et l’Amérique latine», a récemment déclaré Fatim-Zahra Ammor.
Après les exploits des Lions de l’Atlas au Qatar, des pays comme l’Australie, l’Inde, le Brésil ou encore la Corée du Sud, qui n’étaient pas dans le viseur du Royaume dans le passé, sont désormais dans le pipe pour «vendre» la destination Maroc. Une manière habile et intelligente de préparer l’avenir.
Fatim-Zahra Ammor l’a bien compris, c’est en diversifiant le plus possible nos pays partenaires que nous obtiendrons des résultats probants.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO