Tout n’a pas été totalement noir en 2020
Chaque 31 décembre, c’est la même rengaine. Les mêmes vœux, les mêmes rêves, les mêmes espoirs. On se dit que l’année n’a pas été extraordinaire, on s’empresse de l’oublier et on souhaite que l’année prochaine soit bien meilleure. Et chaque nouvelle année apporte son lot de surprises, bonnes ou mauvaises.
Mais nous n’oublierons jamais l’année 2020. Une année passée à une vitesse éclair, durant laquelle notre économie a été quasi paralysée pendant plusieurs mois. Une année où la Covid-19 a endeuillé de nombreuses familles au Maroc et dans le monde entier. Sans oublier l’impact phénoménal de cette pandémie sur nos vies. Les personnes fragiles ou malades ont forcément été affectées par le coronavirus, qui était au centre de toutes les préoccupations. Psychologiquement, le moral des ménages a subi un coup extrêmement dur. Il faut dire que les finances des Marocains travaillant dans les secteurs les plus marqués par la crise ont été mises à mal.
On pense particulièrement à Casablanca, poumon économique du royaume, où le couvre-feu ainsi que les nombreuses restrictions ont métamorphosé la ville.
Une ville où le cœur du tissu économique a cessé de battre à plein régime. On pense aussi à la région de Marrakech où le tourisme, qui faisait vivre de nombreuses familles, a vu ses compteurs remis à zéro. Jamais la ville ocre, même dans les pires moments de son histoire, n’a vécu une telle désertion touristique. On estime que le confinement a fait perdre plus de 100 millions de dollars par jour à l’économie.
Fort heureusement, tout n’a pas été totalement noir en 2020. Le Maroc aura montré au monde entier qu’il était capable de prendre des décisions fortes pour combattre la pandémie. L’élan de solidarité enclenché notamment par le fonds spécial voulu par le roi, ainsi que la capacité d’adaptation de l’industrie nationale, ont permis de limiter les dégâts. Sur un autre plan, cette fois diplomatique, la fin de l’année a été historique pour le Maroc, avec la question du Sahara. De bonnes nouvelles qui nous rendent optimistes pour 2021.
Hicham Bennani / Les Inspirations Éco