Opinions

Gendarme du marché

C’est devenu une tradition. À l’instar de Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, qui présente le rapport annuel de la banque centrale au Roi Mohammed VI, généralement au terme de la saison estivale, Nezha Hayat, présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), effectue le même exercice, quelques mois plus tard, cette fois-ci auprès du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

L’occasion pour celle qui entame sa 9e année de mandat à la tête du gendarme de la Bourse, de revenir sur les réalisations de l’institution et surtout sur ses perspectives. Outre les mesures visant à dynamiser les marchés et à offrir un compartiment alternatif aux petites et moyennes entreprises, l’AMMC a maintenu sa mission visant à développer le marché des capitaux à travers l’introduction de nouveaux instruments financiers.

À leur tête, le financement collaboratif «crowdfunding» et les certificats de sukuk qui ont déjà fait l’objet d’une première émission de bons par une collectivité territoriale au Maroc. La patronne du régulateur boursier a confirmé l’intégration de l’innovation et de la transformation digitale en tant que leviers de développement du marché.

Le tout en s’assurant de la protection de l’épargne investie en instruments financiers et en veillant à la transparence et l’intégrité du marché des capitaux. C’est justement dans ce cadre que le gendarme de la bourse a ouvert une enquête suite à la détection d’anomalies qui ont concerné un comportement susceptible d’être assimilé à une tentative de manipulation par une personne physique.

Cette enquête, qui s’ajoute à deux autres datant de 2021, a conduit à la saisine des autorités judiciaires compétentes. Il faut maintenant laisser la justice suivre son cours.

Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO


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