Opinions

Édito. Tout ce qui brille n’est pas or

La récente enquête judiciaire ouverte par le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca sonne une stridente alarme : la séquestration de citoyens marocains au Myanmar, victimes d’arnaques menées par des réseaux criminels.

Ces groupes ont fait miroiter des opportunités d’emploi très lucratives dans des entreprises internationales de commerce électronique à des chercheurs d’emploi particulièrement vulnérables et pleins d’espoir.

En réalité, ces offres n’étaient qu’une façade pour harponner ces jeunes dans ce qui s’est avéré être un méga trafic de traite d’êtres humains. Est-ce un cas isolé ? Loin de là, malheureusement ! Ce dossier est représentatif d’une tendance plus large où les plateformes en ligne et les réseaux sociaux se transforment en terrains de chasse pour des escrocs sans scrupules.

Cet incident met en lumière un défaut clé dans notre appréciation collective de l’ère numérique : un excès de confiance et un manque de vigilance qui peuvent avoir de bien fâcheuses conséquences.

Dans notre enthousiasme, nous oublions souvent que chaque clic peut être un piège et que derrière de prétendues opportunités se cachent parfois des abîmes d’exploitation. L’attrait pour des salaires élevés et des conditions de travail apparemment avantageuses peuvent aveugler même les plus avertis d’entre nous, jusqu’à nous faire ignorer les plus flagrants signaux d’alerte.

Ce cas souligne toute l’importance de la sensibilisation et de la vérification rigoureuse, par les autorités, des entreprises qui recrutent à l’échelle internationale. Malgré cela, la prudence reste la meilleure des défenses.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO


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