Edito. Marrakech, capitale du football africain
Lundi soir, à Marrakech, la cérémonie des CAF Awards a tenu toutes ses promesses. Voir le président de la FIFA, Gianni Infantino, et le président de la CAF, Patrice Motsepe, réunis sous la coupole du prestigieux Palais des Congrès n’est pas anodin. Leur présence, aux côtés de nombreuses personnalités, dont le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, témoigne de l’importance grandissante du Maroc sur la scène footballistique. Si la soirée a été marquée par la déception des supporters marocains, qui espéraient voir Achraf Hakimi décrocher le Ballon d’or africain, le véritable triomphe s’est joué ailleurs. En marge de la cérémonie, un accord historique a été signé avec le chef du gouvernement marocain.
Cet accord consacre une décision majeure : la FIFA a choisi Rabat pour installer son siège régional, une reconnaissance supplémentaire de la place stratégique du Royaume dans le football africain. Avec l’organisation de la CAN 2025 sur son sol et des chances solides d’accueillir la grande finale de la Coupe du monde 2030, le Maroc continue de renforcer son aura.
Dans les couloirs du Palais des Congrès, de hauts responsables n’ont pas caché leur enthousiasme, qualifiant le Maroc de «centre du football africain». Gianni Infantino lui-même, manifestement «chez lui» dans la Ville ocre, a souligné, tout comme Patrice Motsepe, le rôle crucial du Roi Mohammed VI dans le développement du football sur le continent.
Ce qui s’est passé lundi soir à Marrakech n’était pas qu’un événement sportif, mais aussi et surtout une démonstration éclatante de la puissance diplomatique du Royaume. Des perspectives prometteuses qui donnent le ton à une CAN 2025 attendue avec impatience sur le sol marocain. Le football africain semble avoir trouvé son épicentre.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO