Opinions

Edito. La face cachée de l’iceberg

L’informel, ce phénomène qui a la peau si dure qu’en dépit de moult efforts, l’on n’arrive pas encore à l’éradiquer de notre économie. Les chiffres sont clairs et donnent matière à réfléchir sur le manque à gagner pour la dynamique économique nationale.

Pourtant, il faut se dire que les méthodes d’analyse actuelles ne parviennent pas encore à en capturer pleinement la portée.

Les données du Haut-commissariat au plan (HCP) révèlent une diminution de l’informel dans la production nationale, mais – on le sait bien- ces chiffres ne tiennent pas compte de toute la réalité du secteur, notamment de ses aspects non observés.

Si les dernières données chiffrées sur l’informel montrent une baisse de sa contribution à la production nationale, certaines activités économiques n’apparaissent pas dans les radars. Et le fait est qu’en filant entre les mailles du filet statistique, elles échappent en même temps à toute forme de régulation. Peut-on donc considérer que la véritable contribution de l’informel au PIB est bien cernée ? Rien n’est moins sûr.

Néanmoins, la question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment intégrer ces données invisibles pour mieux comprendre l’apport de l’informel à l’économie nationale ? C’est dire que si l’on trace des stratégies pour «formaliser» l’informel, il demeure toutefois crucial de revoir les méthodes d’évaluation de ce secteur pour que la quantification soit plus exhaustive, et donc l’action la plus efficiente possible.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO



Informel : derrière les chiffres du HCP


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