Édito. Introspection
Ah, le 14 février ! Cette journée où le monde s’habille de rouge et de rose, célébrant une Saint-Valentin ponctuée d’échanges effrénés de chocolat, de fleurs, de cartes… Beaucoup de romantisme, beaucoup d’attentes, beaucoup de dépenses aussi. Outre le fait que nous ne soyons pas directement concernés par cette célébration, le 14 février est devenu synonyme de commercialisation débridée de l’amour.
À coup de millions de dirhams, la machine du cash tourne bien à cette date. Et ils sont nombreux à s’y laisser prendre, se prêtant au jeu de la quête fébrile du cadeau parfait, du geste le plus expressif. Mais, «dézoomons» un peu le topo et apprécions l’occasion autrement : faisons-en l’occasion de revisiter nos relations avec les autres et, surtout, avec nous-mêmes.
Faisons de chaque jour, pourquoi pas, une fête de l’amour où la frénésie consumériste laisserait place à une introspection nouvelle pour chercher en nous l’authenticité, le respect et l’acceptation. Les statistiques des violences, des divorces, des harcèlements… s’en porteraient nettement mieux.
PS : Une pensée particulière, en guise de reconnaissance, doit néanmoins être dédiée au génie commercial et à l’audace marketing qui se démènent pour faire de l’amour une savoureuse expérience à consommer… avec modération !
Meryem Allam / Les Inspirations ÉCO
