Edito. Espoirs prometteurs
La rentrée scolaire 2024-2025 offre aux Marocains plusieurs raisons de nourrir des espoirs prometteurs, notamment avec l’extension du modèle «École Pionnière» et le lancement du «Collège Pionnier».
Ces initiatives visent à poser les bases d’une amélioration durable de notre système éducatif. Ce pari est audacieux, mais il ne reste plus qu’à espérer que ces changements structurels se traduiront par une amélioration des performances des élèves marocains dans les classements internationaux, ainsi que par une baisse du taux de chômage des jeunes.
Les chiffres avancés par le ministre de l’Éducation nationale sont encourageants. L’augmentation du nombre d’élèves dans le système témoigne d’un regain de confiance évident.
L’ouverture de nouveaux établissements scolaires, particulièrement en milieu rural, répond à des besoins pressants en infrastructures, souvent source d’inégalités éducatives. Il faudra toutefois laisser le temps à ces nouvelles mesures de porter leurs fruits et permettre à l’école publique de renaître.
Cependant, nombreux sont les parents marocains qui aimeraient voir certaines de ces orientations appliquées également dans le secteur privé, que ce soit en termes de régulation, de qualité de l’enseignement ou encore de contrôle des prix. Cette «alternative», jugée coûteuse et parfois inégale, mériterait, elle aussi, une intervention décisive.
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO