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Édito. De grâce, un consensus !

Depuis des mois, le secteur de la santé est secoué par de profonds tiraillements entre les étudiants en médecine et les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. La qualité de la formation, les rémunérations, les ressources… les points de discorde ne sont pas des moindres, et les enjeux qui découlent de ce tumultueux feuilleton le sont encore moins.

Plus le statu quo se prolonge, plus la capacité du système de santé publique à répondre aux besoins de la population s’en ressent. C’est pourquoi il devient impératif et urgent de trouver un consensus. Ceci d’autant plus que notre pays fait face à une pénurie de ressources médicales.

Sans un accord qui répondrait aux demandes des étudiants tout en préservant les intérêts du secteur public, cette pénurie risque de s’aggraver. La main tendue du ministre de l’Enseignement supérieur est un bon signe, mais il reste à lui trouver du répondant chez les autres parties au dossier.

Un dialogue constructif doit être engagé pour déboucher, dans la mesure du réalisable bien sûr, à des ajustements en phase avec les objectifs de la réforme de la santé publique.

À ce titre, un nouvel effort d’investissement dans le secteur ne serait certainement pas un luxe. Il est question de garantir la qualité de la formation et de la prestation, mais aussi de réussir à retenir des compétences médicales au pays.

Ce sont là autant de défis systémiques auxquels le Maroc doit faire face dans la gestion de sa santé publique. Le consensus n’est donc pas seulement une nécessité immédiate, mais un impératif stratégique.

Meryem Allam / Les Inspirations ÉCO


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