Opinions

Édito. Apaisement en trois actes

La photo des Princesses Lalla Meryem, Lalla Asmae et Lalla Hasnaa, en compagnie de Brigitte Macron, a fait le tour de la Toile, lundi soir. Quoi de mieux que cet arrêt sur image pour lancer un signal fort sur le réchauffement progressif des relations entre le Maroc et la France ?

Sur Très Hautes Instructions du Roi Mohammed VI, les Princesses ont été reçues au Palais de l’Élysée, à l’invitation de la Première dame de France. Et le président Emmanuel Macron himself est venu les saluer. La «traversée du désert» entre les deux pays est donc derrière nous. Mais il ne pouvait en être autrement, puisque l’amitié historique entre le Maroc et la France ne date pas d’hier. La seule question était : quand la situation allait-elle se calmer ? Après l’épisode tumultueux des visas et la position de la France, pas assez claire sur le Sahara marocain, on avait du mal à voir le bout du tunnel. Faut-il le rappeler, la France occupe la première place parmi les pays qui investissent le plus au Maroc. Les enjeux politiques et économiques entre les deux pays sont énormes.

Ce message envoyé aux médias et à l’opinion publique à travers le déjeuner chez Brigitte Macron vient donc marquer un nouveau départ. Le premier acte de cette volonté politique d’apaisement date de fin octobre avec la nomination de Samira Sitaïl en tant qu’ambassadrice du Maroc à Paris. Le deuxième acte a été l’arrivée de Christophe Lecourtier, ambassadeur de France à Rabat en décembre.

Ce dernier a tenu des propos constructifs lors de ses sorties médiatiques. Rassurant, prudent et cordial, Christophe Lecourtier avait le costume taillé sur mesure pour ne pas aggraver les tensions. Mieux encore, il les a calmées sans pour autant sortir de son rôle. Le troisième acte est un geste subtil, un geste royal.

Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO


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