Défis de croissance
En termes de potentiel de croissance, nul doute que l’industrie marocaine a encore une large marge devant elle, que ce soit au niveau du marché local ou encore à l’export. Cependant, sur les leviers d’accélération de cette croissance – et sans renier la forte portée de la Charte de l’investissement récemment approuvée – il reste des sous-chantiers à mener pour parvenir au niveau de leadership escompté.
Le Made in Morocco peut aller beaucoup plus loin et la volonté, ingrédient-clé de toute démarche, est plus qu’avérée. Les prises de contacts sont faites aux quatre coins du globe et la diplomatie économique se veut de plus en plus affûtée. Si bien que le Royaume retient l’attention de la communauté internationale en tant que marché fort attractif pour l’investissement. Les opérateurs nationaux, eux, souhaiteraient voir certaines contraintes levées au plus vite.
Dans son livre blanc fraîchement publié à propos de l’industrie nationale, la Confédération générale des entreprises du Maroc fait le point sur la situation générale et émet ses recommandations. L’exercice est louable, si l’objectif est de participer à la réflexion sur les moyens de booster l’industrie nationale, même si bon nombre de défis «détectés» par la confédération ont si souvent été abordés qu’ils devraient avoir en principe déjà trouvé solution. Reste, en revanche, certaines pistes «nouvelles» proposées par ledit document, qui méritent d’être envisagées sérieusement par l’Exécutif.
Pour autant, plus que la réflexion et la recommandation, le tissu industriel a aussi un rôle à jouer dans cette dynamique. Par une offre produit innovante, une avant-garde stratégique et une prospection intelligente, les rouages du Made in Morocco ne peuvent que tourner plus vite !
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO
