Quelque cent cinquante jeunes, issus des différentes régions du royaume et représentant plusieurs instances de la société civile participent à l’Académie d’été Tamkin 2019, qui se déroule du 24 août au 1er septembre à Tétouan.
Organisée sous le thème « L’inclusion sociale des jeunes: nouvelles horizons », par diverses associations des jeunes en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des sports, la direction régionale de l’agriculture de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Institut des techniciens spécialistes en Agriculture, l’Académie se veut un espace de renforcement des compétences des jeunes en matière de gestion des associations et de promotion des ponts du dialogue entre les organisations de jeunes et les différents acteurs politiques, économiques et sociaux.
S’exprimant lors du lancement de l’Académie Tamkin, le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, a souligné l’importance de l’intégration sociale des jeunes, qui constitue un outil indispensable pour le développement économique du royaume. Il a rappelé dans ce sens certains instruments juridiques mis en place par le royaume pour garantir la participation citoyenne au processus de prise de décision, l’élaboration des politiques publiques et le développement du pays. Il a, à cet égard, cité les différentes dispositions de la Constitution de 2011 qui portent sur les modalités de cette participation, dont les lois relatives à la présentation de motions en matière de législation et au droit d’accès à l’information.
Dans une déclaration à la presse, le directeur de l’Académie, Ahmed Rizki, a souligné que cette Académie constitue une initiative civile visant à former plus de 150 jeunes, issus des différentes régions du Royaume et représentant plusieurs instances de la société civile, autour de plusieurs axes thématiques liés à »l’éducation non formelle et inclusive » et “la gouvernance inclusive et intégrée, quel rôle pour les jeunes ».
Tamkin a pour objectif de renforcer les connaissances et les capacités des jeunes en matière de « leadership » et de développer des approches et des mécanismes visant à assurer une meilleure implication des jeunes dans la vie politique et socioéconomique, d’améliorer leurs performances en plaidoyer en faveur des questions sociétales et de leur permettre de contribuer à la consécration de la démocratie participative, a-t-il souligné.