Startups: le Maroc accuse un certain retard (VIDEO)
L’engagement d’IFC envers le Maroc ne cesse de se renforcer au fil des années à telle enseigne que l’année 2023 a été une année record en termes d’investissement. Ceci dit, malgré l’engouement, l’intérêt pour certains secteurs d’activité reste encore timide. Dans le cadre de L’invité des Eco, Cheick-Oumar Sylla, directeur régional d’IFC pour l’Afrique du Nord et la Corne de l’Afrique, nous décortique la stratégie adoptée pour conforter les pas d’IFC au Maroc.
« Nous sommes présents dans pratiquement tous les secteurs d’activité, il n’y a pas d’exclusion. Mais je pense que là où on pourrait mener un accompagnement et une action beaucoup plus forte est l’entrepreneuriat. Cela pourrait concerner les startups ou encore l’appui aux PME.
Sur le volet des startups, si on compare le Maroc aux grands leaders, le Royaume accuse un certain retard par rapport aux leaders d’Afrique, il n’a d’ailleurs capter que 4% des levées africaines en VC alors qu’il représente la 5e économie du continent. Ainsi, il faut travailler sur la mise en place de structures adaptées, mais aussi d’une structure de garantie. L’intérêt est d’instaurer un écosystème pour attirer des entreprises et des opérateurs marocains afin de stimuler ce tissu entrepreneurial qui ne peut qu’avoir que des retombées positives sur l’économie marocaine.
Pour notre part, nous avons annoncé en décembre un premier partenariat avec Tamwilcom pour mettre en place une offre d’accélération des start-ups au Maroc et renforcer le segment accélération, qui demeure faiblement servi à l’heure actuelle. Nous travaillons avec la Banque mondiale et le Ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration sur la définition de la start-up, en consultation avec toutes les parties prenantes de l’écosystème ».