Salon de chasse et pêche : Béni Mellal-Khénifra accueille la deuxième édition

Du 12 au 15 mai 2025, la ville de Béni-Mellal accueille la 2e édition du Salon de la chasse et de la pêche durables, organisée par le Conseil régional du tourisme de Béni Mellal-Khénifra, en collaboration avec l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) et l’Office national marocain du tourisme (ONMT).
Il existe plus de 70.000 chasseurs et pêcheurs titulaires d’une licence au niveau national, 4 millions d’hectares de territoires de chasse aménagés et 124 sociétés agréées œuvrant dans le domaine de la chasse touristique, dont une vingtaine dans la seule région de Béni Mellal-Khénifra sur près de 562.000 hectares. Ce n’est donc pas par hasard que la ville de Béni-Mellal accueille, du 12 au 15 mai 2025, la deuxième édition du Salon de la chasse et de la pêche durables.
Dans cette optique, ce rendez-vous professionnel mettra en avant la sphère de la chasse et de la pêche durable. Pendant quatre jours, il rassemblera les professionnels du secteur, les institutions, les associations spécialisées ainsi que les passionnés.
Organisée par le Conseil régional du tourisme de Béni Mellal-Khénifra, en collaboration avec l’Agence nationale des eaux et forêts, cette édition est initiée sous le thème : «La chasse et la pêche, moteurs du développement touristique durable dans la région de Béni Mellal-Khénifra».
Cette édition mettra en avant les pratiques responsables, essentielles à la préservation du patrimoine naturel et au dynamisme des territoires, en s’appuyant sur un modèle de tourisme qui respecte et valorise durablement l’environnement.
De nouveaux produits de chasse
«Nous avons développé de nouveaux produits de chasse à forte valeur ajoutée, comme la chasse sélective du mouflon à manchettes, une première en Afrique du Nord, faisant du Maroc le seul pays à proposer cette expérience dans l’aire de répartition naturelle de l’espèce. D’autres produits, tels que la chasse à l’arc, ou la pêche «No Kill», viennent enrichir cette offre durable», a expliqué Abderrahim Houmy, DG de l’Agence nationale des eaux et forêts.
Et d’ajouter qu’«en matière de pêche continentale, plus de 26 millions d’alevins ont été produits en 2024 pour le soutien des plans d’eau, et de nouveaux parcours halieutiques touristiques sont en cours d’aménagement, dans un objectif d’écotourisme et de préservation des espèces. A cela s’ajoute la modernisation de la gouvernance cynégétique à travers l’application «Masyad», actuellement en phase de finalisation, qui regroupe les services liés à la gestion des réserves, à l’organisation des battues de sanglier et à l’obtention des autorisations, offrant ainsi une meilleure transparence et accessibilité aux chasseurs».
Aussi, d’un point de vue juridique, des ajustements sont en cours pour accompagner les nouvelles pratiques de chasse, notamment la chasse à l’arc, en pleine expansion à l’échelle internationale. Elle se positionne ainsi comme un pôle stratégique majeur pour le développement durable de la chasse et de la pêche au Maroc.
Répercussions des activités de la chasse et la pêche
De ce fait, le salon vise à mettre en évidence le rôle et l’impact du modèle économique construit autour des activités de la chasse et la pêche.
Au cœur de cet événement, une exposition d’envergure, un congrès accompagné de workshops interactifs, favorisant l’échange d’expériences, la réflexion collective et la diffusion des bonnes pratiques à l’échelle nationale et internationale, et des sessions de pêche sportive en plus de chasse thématique (chasse à l’arc, battue au sanglier, chasse aux perdreaux).
Il s’agit aussi de la valorisation d’initiatives locales en matière d’écotourisme, de préservation de la faune et de gestion durable des ressources.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO