Maroc

Round crucial pour la commission parlementaire mixte

La 8e session de la commission mixte Maroc-UE est ouverte, dotée d’un ordre du jour axé sur les échanges commerciaux et les retombées du retour du Maroc à l’UA. D’autres grandes questions seront débattues aujourd’hui et demain par les élus marocains et européens.

La première réunion de 2017 de la commission parlementaire mixte Maroc-UE intervient à un moment marqué par les préparatifs de l’investiture parlementaire du nouveau gouvernement et les mesures qui seront préconisées par le nouvel Exécutif pour consolider les relations avec nos voisins du vieux continent. Au menu de cette 8e session, figurent deux sujets centraux: les échanges commerciaux entre les deux parties ainsi que l’impact de l’adhésion du Maroc à l’UA sur les relations. «Cette réunion s’articulera autour du bilan et des acquis de cet organe important en matière de coopération politique entre le Maroc et l’UE», indique un communiqué de la Chambre des représentants à propos de cette rencontre, qui s’étalera sur deux jours et qui sera notamment consacrée à la question migratoire, à la mobilité, à l’intégration et à la régionalisation avancée.

Du côté européen, ce sont les mesures convenues dans le cadre du statut avancé accordé au Maroc qui seront en ligne de mire, en lien avec les accords de pêche et de l’agriculture, la sécurité, les politiques publiques, l’immigration et la femme. À souligner que la réunion d’aujourd’hui a été balisée par le jumelage institutionnel lancé par le Parlement marocain et les instances législatives de 4 pays membres de l’UE, parallèlement à celui avec le Parlement anglais, reposant sur l’approfondissement du rôle de la diplomatie parlementaire pour anticiper les désaccords éventuels qui pourraient éclater autour des questions d’intérêt vital et stratégique.

Depuis la création de cette commission -composée de 20 membres- en 2010, celle-ci a pu maintenir un rythme de réunion régulier et remporter un challenge, celui d’être un instrument pour la filtration des demandes émanant des deux parties, notamment pour dépasser certains obstacles qui n’ont pas été surmontés en dépit de l’octroi du statut avancé au Maroc en 2008. Durant cette étape de fonctionnement de la commission, les deux parties ne veulent plus se contenter de faire de cette instance un simple moyen de consécration de la légitimité du partenariat euro-marocain, mais de permettre à la commission mixte d’être un instrument de suivi du partenariat. 



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